Tous ces rhinos dans les rues de Clermont, ça a fini par me donner des envies d'ailleurs. Adieu moutons, écureuils, rouge-gorges, chevaux et chats... Place aux animaux d'Afrique. Comme d'habitude, j'ai commencé par faire plusieurs croquis jusqu'à obtenir quelque chose qui me convenait. Pour passer au support en bois, soit je reporte à main levée, soit j'utilise un calque. L'étape calque m'aide surtout quand j'ai du mal à simplifier mon dessin initial. En mosaïque (et pourtant je fais de fines découpes) impossible de faire autant de détails, de dégradés que sur un dessin crayonné. Il faut savoir en quelques formes géométriques évoquer l'animal. Faire des tracés grossiers sur mon calque m'aide parfois à imaginer le rendu en mosaïque. Une série de mini tableaux, sous-mugs ou dessous de verre selon les envies... Je me suis amusée à faire du ton sur ton pour le caméléon... ... et à jouer sur les contrastes mat/brillant pour le lion. Je me sers de plus en plus des pinces zag-zag, notamment pour obtenir de très fins rectangles comme sur la photo ci-dessous mais les pinces japonaises restent celles que j'utilise 90% du temps. Comme je le disais dans mon précédent tuto mosaïque, les pinces japonaises suffisent amplement. Je me permets d'insister sur l'achat de lunettes de protection pour qui voudrait se lancer dans la découpe d'émaux (environ 10 euros chez un opticien). Un instant d'inattention, un éclat a été projeté directement sur mon œil. Je m'en sors sans rien mais je dois dire que ça m'a fait bizarre et que j'ai retenu la leçon. Elles ne quittent plus mon nez ! J'ai essayé différents styles : le deuxième lion a la crinière plus folle que le précédent. Je termine cet article par mes deux petites préférées, toute en grâce et en douceur... Un vent d'Afrique va souffler sur le blog quelques temps. Affaire à suivre... :)