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Votre pile à lire vous a l’air un peu tristounette? Faites votre choix parmi ces dix sorties littéraires...
Aujourd’hui, je vous liste les meilleurs sites pour télécharger des e-books gratuits. Je dis les meilleurs, car c'est vraiment la jungle pour s'y retrouver. Entre les sites qui demandent de s'inscrire comme Amazon, ou ceux qui n'ont pas beaucoup d'offres... Ce n’est pas gagné. Et je ne vous parle même pas des sites qui sont à la limite du légal... Heureusement, mon pote Franck qui travaille à la Fnac m’a bien expliqué o&ug
La « tour de livres » est une activité inspirée de Pinterest. A chaque fois qu’un élève lit un livre (hors livres imposés rallye et autres…). Il prépare une étiquette et la colle au dessus de celle de ses camarades. La tour monte et chacun peut apporter sa contribution à son édification. Un objectif (nombre de livres à lire) […]
Parmi tous les romans qui sont arrivés récemment en librairie, en voici quelques-uns qui ont attiré notre attention.
Soignez les maux du quotidien par la magie des mots et de l'énergie !Dans cet ouvrage incontournable, Serge Kahili King dévoile tous les secrets de l'autoguérison instantanée. Découvrez les enseignements tirés de son expérience et de la sagesse chamanique hawaïenne (l'Huna) pour vous guérir vous-même, rapidement et sans médicaments.Vous trouverez dans ce guide ultime :plus de 100 pratiques et conseils d'autoguérison (visualisations, respirations, automassages, etc.) ;le moyen de renforcer la connexion entre votre corps et votre esprit ;un plongeon unique au coeur de la sagesse hawaïenne, traîtée par un spécialiste.Un best-seller depuis 20 ans aux Etats-Unis !Serge Kahili King, docteur en psychologie, est un auteur et conférencier de renommée internationale. Il est le chef de file d'un réseau mondial de dix mille membres d'enseignants, conseillers et thérapeutes spécialistes de l'Huna.
Henri Tranchart, Bien lire et comprendre CP, Le livre unique de la première année (1961, rééd. 1978) Notice Mnemosyne (CNDP) Henri Tranchart. Notice Idref Henri Tranchart. Cliquez sur une image pour ouvrir le diaporama du manuel. Images plus petites, voir ici. Tranchart, Bien lire et comprendre (1961) Manuel également présenté sur le site de l'Agence Eureka le 18 août 2008 Kitchissime méthode de lecture "Bien lire et bien comprendre"(1961) Publié par pita ou franck à l'adresse 12:52 AM 2 commentaires: Libellés : français, kitch 27 août, 2008 Quelques pages de plus du kitchounet "Bien lire et comprendre"(1961) Publié par pita ou franck à l'adresse 12:39 AM Aucun commentaire: Libellés : français, kitch, pipecv 17 janvier, 2009 "Bien lire et comprendre"(1961) Publié par pita ou franck à l'adresse 1:49 AM 3 commentaires: Libellés : français, kitch
Directions pédagogiques La plupart des élèves sont capables de lire le livre entier à la fin d’une seule année scolaire. Mais, pour les moins habiles, deux années d’études sont nécessaires. Au cours de la première année on lit les syllabes, les mots, les phrases, et les meilleurs sujets abordent la lecture courante. Au cours de la seconde année, on relit syllabes, mots, phrases, et, si la méthode a été bien suivie, tous les retardataires doivent lire le livre en entier. A ce moment d’ailleurs, le cours de langage de l’année précédente permet à ces retardataires de comprendre parfaitement tout ce qu’ils lisent. Les résultats que nous avons obtenus par cette méthode sont des plus encourageants dans une classe comptant 80 élèves, âgés de 5 à 7 ans, tous nouvellement recrutés, c’est-à-dire ne connaissant ni une lettre ni un seul mot français, un jeune maître, qui a suivi scrupuleusement les indications données dans le présent ouvrage, est parvenu à faire lire presque couramment au bout de 6 mois 75 enfants. La proportion est magnifique. Ces mêmes enfants pouvaient, à la fin de ces six mois, écrire sous la dictée des phrases entières comme « fabilé a du bon savon ; fabilé lave son pantalon » et tenir une petite conversation en français sur les sujets étudiés en langage[1]. Soyons donc optimistes. Disons-nous bien qu’un élève qui lit sans peine lit avec plaisir, et que, dès lors, il apprend rapidement le français. Mais n’oublions pas qu’un livre n’est qu’un outil, et que l’excellence du travail accompli dépend moins de la valeur de l’outil, que de l’habileté de l’ouvrier. I. — CONSEILS AUX INSTITUTEURS CHARGÉS D’UN COURS PRÉPARATOIRE 1° Ne donnez aucune explication, ne montrez quoi que ce soit au tableau noir tant que vous n’avez pas obtenu dans votre classe un silence complet, et tant que les élèves n’ont pas les yeux fixés sur vous ou sur le tableau. Le maître qui fait une leçon à des élèves inattentifs, dissipés ou bruyants, se fatigue et perd son temps. 2° Donc, ayez une bonne discipline. Mais discipline n’est pas synonyme de brutalité. Il ne s’agit pas de terroriser les élèves, bien au contraire : il faut les rassurer, les apprivoiser. Proscrivez le bâton et l’injure. Un excellent moyen de discipline réside dans l’exécution des mouvements d’ensemble énumérés à la première leçon de langage (voir le livre de langage[2]) : avant de commencer la leçon, puis chaque fois que l’attention s’énerve et que le bruit apparaît, faites lever puis asseoir les élèves ; exigez qu’ils croisent les bras et vous regardent ; demandez-leur de dire, en même temps, ce qu’ils font. Le fait d’avoir exécuté et traduit en commun ces diverses actions suffit presque toujours pour ramener le calme et pour créer une « atmosphère » favorable au travail. 3° Les enfants, surtout quand ils sont très jeunes, sont physiquement et psychologiquement incapables d’être attentifs pendant longtemps. Faites des leçons très courtes. Au cours d’une leçon, variez les exercices (exercices oraux, exercices écrits, mouvements, déplacements des élèves, etc.). Quand les enfants paraissent fatigués, n’insistez pas, surtout pendant la saison chaude. Conduisez-les dans la cour, à l’ombre. Avec deux ou trois mouvements de gymnastiques, deux ou trois couplets de chant, vous chasserez la fatigue et l’ennui, vous ramènerez l’attention. 4° L’enfant aime le concret. Montrez-lui, chaque fois que possible, l’objet dont vous parlez ; exécutez et faites exécuter l’action qu’il s’agit d’exprimer. Quand l’objet dont il est question ne peut être présenté, faites-en le dessin au tableau. Un schéma suffit : l’imagination des enfants supplée aisément à l’inhabileté du dessinateur.[3] 5° L’enfant est très sensible à l’émulation. Blâmez peu ; ne ménagez pas les félicitations ni surtout les encouragements. Employez souvent pour les interrogations rapides (dictées, calcul) le procédé dit « La Martinière » (du nom de l’école La Martinière à Lyon, qui a inauguré cette méthode). Vous savez en quoi cela consiste : on pose une question à toute la classe ; à un signal donné, les enfants écrivent la réponse sur leurs ardoises ; à un autre signal, ils lèvent les ardoises, et le maître vérifie les résultats. Le procédé La Martinière présente de gros avantages : il plaît à l’enfant ; il fait travailler toute la classe ; il permet au maître de se rendre compte très rapidement des résultats obtenus. Mais il n’est praticable que dans une classe bien disciplinée : les élèves doivent être parfaitement entraînés à obéir exactement au signal du maître. Cependant, là encore discipline n’est pas caporalisme : le maître devra, au moment de la proclamation des résultats, laisser les élèves victorieux se réjouir pendant un instant, même si leur joie est quelque peu bruyante. 6° Le rire ne doit pas être banni de nos écoles, bien au contraire. La classe où les élèves sont figés dans une attitude passive et morose est une mauvaise classe. Nous voulons une école vivante et active où les enfants viennent volontiers parce qu’ils y travaillent avec joie et avec profit. Mais une telle école exige du maître une qualité qui résume toutes les autres et sans laquelle il n’y a que des Instituteurs médiocres : Le bon maître est celui qui aime ses élèves et son métier. II. — MÉTHODE PROPOSÉE POUR L’ÉTUDE DES VOYELLES Exemple : Première leçon : i 1° Le maître montre un canari, un épi, un fusil, etc. Il prononce ces mots en insistant sur le son i et les fait répéter. 2° Il dessine au tableau un canari, un épi, un fusil, etc. Il écrit sous chaque dessin, en caractères d’imprimerie et en lettres manuscrites, les mots correspondants, en ayant soin de faire apparaître nettement la lettre i (emploi de craie de couleur). 3° Il dessine en gros caractères la lettre i et la fait lire. 4° Il fait trouver par les élèves des mots renfermant le son i (notamment des noms et prénoms d’enfants). Il écrit ces mots au tableau et y fait rechercher les i. 5° Il découpe dans du papier fort, ou mieux dans du carton la lettre i (caractère d’imprimerie et lettre manuscrite), la montre aux élèves, la fait observer, en fait suivre les contours à l’aide du doigt. Une lettre ainsi découpée devra être remise à chaque élève ; elle servira de gabarit pour tracer une autre lettre qui pourra être découpée par le procédé du piquage. L’étude des voyelles — que nous n’avons pas précipitée pour permettre aux nouveaux élèves d’arriver en classe avant que l’enseignement ne soit très avancé (la rentrée s’effectue souvent d’une façon irrégulière) — doit accorder une large place au dessin et au travail manuel. III. — MÉTHODE PROPOSÉE POUR L’ENSEIGNEMENT DE L’ÉCRITURE 1° En présence des élèves, tracer une dizaine de fois au tableau noir la lettre étudiée, en ayant soin de bien faire comprendre quelles sont ses diverses parties. (Il n’est pas nécessaire pour cela de discourir : il suffit de marquer un temps d’arrêt après chacun des éléments de la lettre. Exemple : pour la lettre i, le premier élément sera : le 2e : le 3e : le 4e : 2° Se tourner vers les élèves. Figurer dans l’espace, à l’aide du doigt, la lettre étudiée. Faire répéter le mouvement par les élèves. Si l’on est placé face aux enfants, il faut soi-même figurer la lettre à l’envers pour que les enfants la voient à l’endroit. 3° A l’aide du doigt, les enfants figurent la lettre sur la paume de la main, sur la table, etc. Veiller à ce qu’ils aient bien compris le mouvement à exécuter. (Il s’agit, en effet, d’obtenir des débutants non un tracé élégant mais un tracé correct.) 4° Distribuer les ardoises sur lesquelles on a, à l’avance, tracé des modèles, les uns achevés, les autres simplement esquissés. Les élèves retracent ces derniers en suivant les lignes déjà formées. Veiller à la tenue du crayon. Guider la main des débutants. Se faire aider par un ou deux moniteurs (élèves de la 1re division). 5° Exercices d’application : grouper les lettres par 2, par 3; écrire des syllabes, les mots lus, les phrases lues. 6° Exercice de révision. Dicter à l’aide du procédé La Martinière les lettres, les syllabes, les mots, les phrases étudiés. [1] André Davesne, Le français élémentaire. Nouveau cours de langage pour les classes de débutants des écoles africaines. Livre du maître. Paris, Librairie Istra (1956). [2] André Davesne, Le français élémentaire. Nouveau cours de langage pour les classes de débutants des écoles africaines. Livre du maître. Paris, Librairie Istra (1956). [3] Voir par exemple Enseignement de choses, par Michel Bréal. --------------------------------------------------------------------------------- Voir aussi : MÉTHODE PROPOSÉE POUR L’ÉTUDE DES CONSONNES Exemple : 1re leçon lettre t 1° Le maître montre sa tête. Il prononce le mot tête, en insistant sur le son t qui termine ce mot. Les élèves répètent un grand nombre de fois jusqu’à ce qu’ils connaissent bien le mot tête. Le maître dessine une tête au tableau noir (dessin schématique). Il écrit au-dessous en caractères d’imprimerie et en lettres manuscrites le mot tête en procédant comme il est indiqué sur le livre (lettre t mise en valeur par l’emploi de craie de couleur). 2° Il reproduit (sous une forme schématique) les dessins du livre, essaie de faire trouver ou, à défaut, indique les noms des objets représentés, écrit ces noms sous les objets en mettant en valeur la syllabe qui renferme le son t. Exemple : table, auto, etc. 3° Le maître écrit au tableau, en deux colonnes verticales la série des voyelles : 1re colonne caractères d’imprimerie, 2e colonne lettres manuscrites. Il trace sur une ardoise à la craie de couleur la consonne étudiée (caractère d’imprimerie d’un côté de l’ardoise, lettre manuscrite de l’autre côté). Il place l’ardoise sur le tableau, de façon que la consonne se trouve à gauche d’une voyelle. Il lit la syllabe ainsi formée en insistant sur le son nouvellement étudié. Il dit t t t... i, t t t...u, t t t...o, etc. Il peut essayer de faire trouver par les enfants eux-mêmes chaque syllabe : il lui suffit de se reporter aux mots accompagnant les dessins. Exemples : la syllabe ta sera découverte dans table, la syllabe to dans auto, etc. a) Les élèves répètent un certain nombre de fois. b) Un élève envoyé au tableau place à son tour l’ardoise1 (sans respecter un ordre défini à l’avance) et ses camarades lisent. c) Un enfant est ensuite chargé de dire à haute voix une syllabe, et son camarade devra placer l’ardoise de manière à obtenir la syllabe dictée. d) On peut utiliser les lettres mobiles pour constituer les syllabes étudiées. Il y a intérêt à fixer l'ardoise à l'extrémité d'une tige de bois fendue pour permettre aux enfants, même petits, de procéder à cet exercice. (Voir figure ci-dessus.) 4° Quand ce premier exercice a donné des résultats satisfaisants, le maître écrit au tableau noir, en présence des élèves, des syllabes disposées dans un ordre quelconque. La consonne étudiée est d’abord écrite à la craie de couleur, puis, quand les élèves sont suffisamment familiarisés avec elle, à la craie blanche. Quand un enfant hésite, on se reporte à l’objet dessiné dont le nom renferme la syllabe méconnue. 5° Les syllabes étant ainsi soigneusement étudiées, le maître écrit et fait lire (pendant la leçon suivante) des mots, autant que possible connus des élèves. Chaque fois qu’on pourra le faire, il faudra montrer les objets que ces mots désignent, faire exécuter les actions que les phrases expriment. La leçon de lecture ne doit pas être un exercice machinal et insipide, elle doit faire appel à l’intelligence, à l’initiative des enfants, et elle doit être vivante. Remarque. — Comme le vocabulaire français de l’élève débutant est pratiquement nul, il n’est pas mauvais, dans les premières leçons, d’écrire et de faire lire des mots empruntés au dialecte local. (Ex. : tata = concession ; daba = houe ; dolo = bière de mil, etc.). 6° L’exercice de lecture sera suivi, bien entendu, d’un exercice d’écriture, et aussi d’un exercice de dictée. Par le procédé La Martinière, on dicte les syllabes, les mots, les phrases lus. Tous les maîtres qui ont adopté cet exercice sont unanimes à déclarer que l’enfant y prend goût et que son apprentissage de la lecture s’en trouve considérablement facilité. Quelques ingénieuses méthodes rendent cette dictée très attrayante. La plus connue est celle du « loto littéraire ». Voici en quoi elle consiste. Sur un carton sont dessinés quatre ou six objets. Dans une pochette collée au dos du carton se trouvent, sur des morceaux de papier fort, les noms des quatre ou six objets représentés. Un carton étant remis à chaque élève, le premier exercice consiste à placer sous chaque objet « l’étiquette » correspondante, puis à reproduire sur l’ardoise les dessins et les mots ; un deuxième exercice aura pour but de faire écrire directement les mots sans le secours des étiquettes. Le procédé est particulièrement utile dans les classes à plusieurs cours : les élèves peuvent faire seuls cet exercice pendant que leur maître est occupé dans les autres cours. 7° Les phrases qui accompagnent chaque leçon de lecture ont été rédigées de manière à être à la fois une application de la leçon du jour, et une révision des lettres étudiées précédemment. Malgré cela, nous recommandons très vivement de procéder à de fréquentes révisions. En relisant la page vue une semaine ou un mois auparavant, l’enfant, dont les leçons de langage enrichissent le vocabulaire français, comprendra parfaitement un certain nombre de mots dont le sens lui avait échappé au cours de la première lecture. Il se rendra compte des progrès qu’il a réalisés. Ce sera pour lui un encouragement précieux. Nota. — Il est bon de conserver constamment sous les yeux des élèves (exemple : sur des cartons ou des ardoises accrochées au mur) la série des mots clés avec les dessins qui les accompagnent : pour t le mot tête, pour p le mot pipe, pour n le mot âne, etc. Si dans la lecture d’une page, l’élève ne sait plus déchiffrer une lettre antérieurement étudiée, il peut retrouver, en consultant les mots clés, la signification de cette lettre. Mamadou et Bineta Mamadou et Bineta, une méthode de lecture toujours efficace Méthode globale contre Méthode syllabique : une querelle vaine Dessin sur quadrillage - Cours préparatoire Images du syllabaire noir et blanc : Le syllabaire Mamadou et Bineta apprennent à lire est accompagné par le manuel de langage Mamadou et Bineta apprennent à parler, Cours de langage CP-CE. Le syllabaire Mamadou et Bineta apprennent à lire est suivi par Les premières lectures de Mamadou et Bineta : Clic 1 : Mamadou et Bineta, une méthode de lecture toujours efficace (= préface d'André Davesne) Clic 2 : Méthode globale contre Méthode syllabique : une querelle vaine (l'analyse et la synthèse sont toutes deux nécessaires pour apprendre à lire et à écrire = texte d'André Davesne) Clic 3 : Dessins sur quadrillage - Cours préparatoire (André Davesne, exercices de dessin accompagnant les leçons de lecture, de langage et d'écriture.) Clic 4 : Mamadou et Bineta : Directions pédagogiques d'André Davesne pour le syllabaire Clic 5 : Mamadou et Bineta apprennent à parler, Cours de langage CP-CE Clic 6 : Syllabaire Mamadou et Bineta noir et blanc (Afrique francophone) Clic 7 : Mamadou et Bineta, Les premières lectures (CP2, 1934, 2e éd. 1951) Clic 8 : Mamadou et Bineta lisent et écrivent couramment CE Clic 9 : Mamadou et Bineta sont devenus grands, livre de français Cours Moyen et Cours Supérieur
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Directions pédagogiques La plupart des élèves sont capables de lire le livre entier à la fin d’une seule année scolaire. Mais, pour les moins habiles, deux années d’études sont nécessaires. Au cours de la première année on lit les syllabes, les mots, les phrases, et les meilleurs sujets abordent la lecture courante. Au cours de la seconde année, on relit syllabes, mots, phrases, et, si la méthode a été bien suivie, tous les retardataires doivent lire le livre en entier. A ce moment d’ailleurs, le cours de langage de l’année précédente permet à ces retardataires de comprendre parfaitement tout ce qu’ils lisent. Les résultats que nous avons obtenus par cette méthode sont des plus encourageants dans une classe comptant 80 élèves, âgés de 5 à 7 ans, tous nouvellement recrutés, c’est-à-dire ne connaissant ni une lettre ni un seul mot français, un jeune maître, qui a suivi scrupuleusement les indications données dans le présent ouvrage, est parvenu à faire lire presque couramment au bout de 6 mois 75 enfants. La proportion est magnifique. Ces mêmes enfants pouvaient, à la fin de ces six mois, écrire sous la dictée des phrases entières comme « fabilé a du bon savon ; fabilé lave son pantalon » et tenir une petite conversation en français sur les sujets étudiés en langage[1]. Soyons donc optimistes. Disons-nous bien qu’un élève qui lit sans peine lit avec plaisir, et que, dès lors, il apprend rapidement le français. Mais n’oublions pas qu’un livre n’est qu’un outil, et que l’excellence du travail accompli dépend moins de la valeur de l’outil, que de l’habileté de l’ouvrier. I. — CONSEILS AUX INSTITUTEURS CHARGÉS D’UN COURS PRÉPARATOIRE 1° Ne donnez aucune explication, ne montrez quoi que ce soit au tableau noir tant que vous n’avez pas obtenu dans votre classe un silence complet, et tant que les élèves n’ont pas les yeux fixés sur vous ou sur le tableau. Le maître qui fait une leçon à des élèves inattentifs, dissipés ou bruyants, se fatigue et perd son temps. 2° Donc, ayez une bonne discipline. Mais discipline n’est pas synonyme de brutalité. Il ne s’agit pas de terroriser les élèves, bien au contraire : il faut les rassurer, les apprivoiser. Proscrivez le bâton et l’injure. Un excellent moyen de discipline réside dans l’exécution des mouvements d’ensemble énumérés à la première leçon de langage (voir le livre de langage[2]) : avant de commencer la leçon, puis chaque fois que l’attention s’énerve et que le bruit apparaît, faites lever puis asseoir les élèves ; exigez qu’ils croisent les bras et vous regardent ; demandez-leur de dire, en même temps, ce qu’ils font. Le fait d’avoir exécuté et traduit en commun ces diverses actions suffit presque toujours pour ramener le calme et pour créer une « atmosphère » favorable au travail. 3° Les enfants, surtout quand ils sont très jeunes, sont physiquement et psychologiquement incapables d’être attentifs pendant longtemps. Faites des leçons très courtes. Au cours d’une leçon, variez les exercices (exercices oraux, exercices écrits, mouvements, déplacements des élèves, etc.). Quand les enfants paraissent fatigués, n’insistez pas, surtout pendant la saison chaude. Conduisez-les dans la cour, à l’ombre. Avec deux ou trois mouvements de gymnastiques, deux ou trois couplets de chant, vous chasserez la fatigue et l’ennui, vous ramènerez l’attention. 4° L’enfant aime le concret. Montrez-lui, chaque fois que possible, l’objet dont vous parlez ; exécutez et faites exécuter l’action qu’il s’agit d’exprimer. Quand l’objet dont il est question ne peut être présenté, faites-en le dessin au tableau. Un schéma suffit : l’imagination des enfants supplée aisément à l’inhabileté du dessinateur.[3] 5° L’enfant est très sensible à l’émulation. Blâmez peu ; ne ménagez pas les félicitations ni surtout les encouragements. Employez souvent pour les interrogations rapides (dictées, calcul) le procédé dit « La Martinière » (du nom de l’école La Martinière à Lyon, qui a inauguré cette méthode). Vous savez en quoi cela consiste : on pose une question à toute la classe ; à un signal donné, les enfants écrivent la réponse sur leurs ardoises ; à un autre signal, ils lèvent les ardoises, et le maître vérifie les résultats. Le procédé La Martinière présente de gros avantages : il plaît à l’enfant ; il fait travailler toute la classe ; il permet au maître de se rendre compte très rapidement des résultats obtenus. Mais il n’est praticable que dans une classe bien disciplinée : les élèves doivent être parfaitement entraînés à obéir exactement au signal du maître. Cependant, là encore discipline n’est pas caporalisme : le maître devra, au moment de la proclamation des résultats, laisser les élèves victorieux se réjouir pendant un instant, même si leur joie est quelque peu bruyante. 6° Le rire ne doit pas être banni de nos écoles, bien au contraire. La classe où les élèves sont figés dans une attitude passive et morose est une mauvaise classe. Nous voulons une école vivante et active où les enfants viennent volontiers parce qu’ils y travaillent avec joie et avec profit. Mais une telle école exige du maître une qualité qui résume toutes les autres et sans laquelle il n’y a que des Instituteurs médiocres : Le bon maître est celui qui aime ses élèves et son métier. II. — MÉTHODE PROPOSÉE POUR L’ÉTUDE DES VOYELLES Exemple : Première leçon : i 1° Le maître montre un canari, un épi, un fusil, etc. Il prononce ces mots en insistant sur le son i et les fait répéter. 2° Il dessine au tableau un canari, un épi, un fusil, etc. Il écrit sous chaque dessin, en caractères d’imprimerie et en lettres manuscrites, les mots correspondants, en ayant soin de faire apparaître nettement la lettre i (emploi de craie de couleur). 3° Il dessine en gros caractères la lettre i et la fait lire. 4° Il fait trouver par les élèves des mots renfermant le son i (notamment des noms et prénoms d’enfants). Il écrit ces mots au tableau et y fait rechercher les i. 5° Il découpe dans du papier fort, ou mieux dans du carton la lettre i (caractère d’imprimerie et lettre manuscrite), la montre aux élèves, la fait observer, en fait suivre les contours à l’aide du doigt. Une lettre ainsi découpée devra être remise à chaque élève ; elle servira de gabarit pour tracer une autre lettre qui pourra être découpée par le procédé du piquage. L’étude des voyelles — que nous n’avons pas précipitée pour permettre aux nouveaux élèves d’arriver en classe avant que l’enseignement ne soit très avancé (la rentrée s’effectue souvent d’une façon irrégulière) — doit accorder une large place au dessin et au travail manuel. III. — MÉTHODE PROPOSÉE POUR L’ENSEIGNEMENT DE L’ÉCRITURE 1° En présence des élèves, tracer une dizaine de fois au tableau noir la lettre étudiée, en ayant soin de bien faire comprendre quelles sont ses diverses parties. (Il n’est pas nécessaire pour cela de discourir : il suffit de marquer un temps d’arrêt après chacun des éléments de la lettre. Exemple : pour la lettre i, le premier élément sera : le 2e : le 3e : le 4e : 2° Se tourner vers les élèves. Figurer dans l’espace, à l’aide du doigt, la lettre étudiée. Faire répéter le mouvement par les élèves. Si l’on est placé face aux enfants, il faut soi-même figurer la lettre à l’envers pour que les enfants la voient à l’endroit. 3° A l’aide du doigt, les enfants figurent la lettre sur la paume de la main, sur la table, etc. Veiller à ce qu’ils aient bien compris le mouvement à exécuter. (Il s’agit, en effet, d’obtenir des débutants non un tracé élégant mais un tracé correct.) 4° Distribuer les ardoises sur lesquelles on a, à l’avance, tracé des modèles, les uns achevés, les autres simplement esquissés. Les élèves retracent ces derniers en suivant les lignes déjà formées. Veiller à la tenue du crayon. Guider la main des débutants. Se faire aider par un ou deux moniteurs (élèves de la 1re division). 5° Exercices d’application : grouper les lettres par 2, par 3; écrire des syllabes, les mots lus, les phrases lues. 6° Exercice de révision. Dicter à l’aide du procédé La Martinière les lettres, les syllabes, les mots, les phrases étudiés. [1] André Davesne, Le français élémentaire. Nouveau cours de langage pour les classes de débutants des écoles africaines. Livre du maître. Paris, Librairie Istra (1956). [2] André Davesne, Le français élémentaire. Nouveau cours de langage pour les classes de débutants des écoles africaines. Livre du maître. Paris, Librairie Istra (1956). [3] Voir par exemple Enseignement de choses, par Michel Bréal. --------------------------------------------------------------------------------- Voir aussi : MÉTHODE PROPOSÉE POUR L’ÉTUDE DES CONSONNES Exemple : 1re leçon lettre t 1° Le maître montre sa tête. Il prononce le mot tête, en insistant sur le son t qui termine ce mot. Les élèves répètent un grand nombre de fois jusqu’à ce qu’ils connaissent bien le mot tête. Le maître dessine une tête au tableau noir (dessin schématique). Il écrit au-dessous en caractères d’imprimerie et en lettres manuscrites le mot tête en procédant comme il est indiqué sur le livre (lettre t mise en valeur par l’emploi de craie de couleur). 2° Il reproduit (sous une forme schématique) les dessins du livre, essaie de faire trouver ou, à défaut, indique les noms des objets représentés, écrit ces noms sous les objets en mettant en valeur la syllabe qui renferme le son t. Exemple : table, auto, etc. 3° Le maître écrit au tableau, en deux colonnes verticales la série des voyelles : 1re colonne caractères d’imprimerie, 2e colonne lettres manuscrites. Il trace sur une ardoise à la craie de couleur la consonne étudiée (caractère d’imprimerie d’un côté de l’ardoise, lettre manuscrite de l’autre côté). Il place l’ardoise sur le tableau, de façon que la consonne se trouve à gauche d’une voyelle. Il lit la syllabe ainsi formée en insistant sur le son nouvellement étudié. Il dit t t t... i, t t t...u, t t t...o, etc. Il peut essayer de faire trouver par les enfants eux-mêmes chaque syllabe : il lui suffit de se reporter aux mots accompagnant les dessins. Exemples : la syllabe ta sera découverte dans table, la syllabe to dans auto, etc. a) Les élèves répètent un certain nombre de fois. b) Un élève envoyé au tableau place à son tour l’ardoise1 (sans respecter un ordre défini à l’avance) et ses camarades lisent. c) Un enfant est ensuite chargé de dire à haute voix une syllabe, et son camarade devra placer l’ardoise de manière à obtenir la syllabe dictée. d) On peut utiliser les lettres mobiles pour constituer les syllabes étudiées. Il y a intérêt à fixer l'ardoise à l'extrémité d'une tige de bois fendue pour permettre aux enfants, même petits, de procéder à cet exercice. (Voir figure ci-dessus.) 4° Quand ce premier exercice a donné des résultats satisfaisants, le maître écrit au tableau noir, en présence des élèves, des syllabes disposées dans un ordre quelconque. La consonne étudiée est d’abord écrite à la craie de couleur, puis, quand les élèves sont suffisamment familiarisés avec elle, à la craie blanche. Quand un enfant hésite, on se reporte à l’objet dessiné dont le nom renferme la syllabe méconnue. 5° Les syllabes étant ainsi soigneusement étudiées, le maître écrit et fait lire (pendant la leçon suivante) des mots, autant que possible connus des élèves. Chaque fois qu’on pourra le faire, il faudra montrer les objets que ces mots désignent, faire exécuter les actions que les phrases expriment. La leçon de lecture ne doit pas être un exercice machinal et insipide, elle doit faire appel à l’intelligence, à l’initiative des enfants, et elle doit être vivante. Remarque. — Comme le vocabulaire français de l’élève débutant est pratiquement nul, il n’est pas mauvais, dans les premières leçons, d’écrire et de faire lire des mots empruntés au dialecte local. (Ex. : tata = concession ; daba = houe ; dolo = bière de mil, etc.). 6° L’exercice de lecture sera suivi, bien entendu, d’un exercice d’écriture, et aussi d’un exercice de dictée. Par le procédé La Martinière, on dicte les syllabes, les mots, les phrases lus. Tous les maîtres qui ont adopté cet exercice sont unanimes à déclarer que l’enfant y prend goût et que son apprentissage de la lecture s’en trouve considérablement facilité. Quelques ingénieuses méthodes rendent cette dictée très attrayante. La plus connue est celle du « loto littéraire ». Voici en quoi elle consiste. Sur un carton sont dessinés quatre ou six objets. Dans une pochette collée au dos du carton se trouvent, sur des morceaux de papier fort, les noms des quatre ou six objets représentés. Un carton étant remis à chaque élève, le premier exercice consiste à placer sous chaque objet « l’étiquette » correspondante, puis à reproduire sur l’ardoise les dessins et les mots ; un deuxième exercice aura pour but de faire écrire directement les mots sans le secours des étiquettes. Le procédé est particulièrement utile dans les classes à plusieurs cours : les élèves peuvent faire seuls cet exercice pendant que leur maître est occupé dans les autres cours. 7° Les phrases qui accompagnent chaque leçon de lecture ont été rédigées de manière à être à la fois une application de la leçon du jour, et une révision des lettres étudiées précédemment. Malgré cela, nous recommandons très vivement de procéder à de fréquentes révisions. En relisant la page vue une semaine ou un mois auparavant, l’enfant, dont les leçons de langage enrichissent le vocabulaire français, comprendra parfaitement un certain nombre de mots dont le sens lui avait échappé au cours de la première lecture. Il se rendra compte des progrès qu’il a réalisés. Ce sera pour lui un encouragement précieux. Nota. — Il est bon de conserver constamment sous les yeux des élèves (exemple : sur des cartons ou des ardoises accrochées au mur) la série des mots clés avec les dessins qui les accompagnent : pour t le mot tête, pour p le mot pipe, pour n le mot âne, etc. Si dans la lecture d’une page, l’élève ne sait plus déchiffrer une lettre antérieurement étudiée, il peut retrouver, en consultant les mots clés, la signification de cette lettre. Mamadou et Bineta Mamadou et Bineta, une méthode de lecture toujours efficace Méthode globale contre Méthode syllabique : une querelle vaine Dessin sur quadrillage - Cours préparatoire Images du syllabaire noir et blanc : Le syllabaire Mamadou et Bineta apprennent à lire est accompagné par le manuel de langage Mamadou et Bineta apprennent à parler, Cours de langage CP-CE. Le syllabaire Mamadou et Bineta apprennent à lire est suivi par Les premières lectures de Mamadou et Bineta : Clic 1 : Mamadou et Bineta, une méthode de lecture toujours efficace (= préface d'André Davesne) Clic 2 : Méthode globale contre Méthode syllabique : une querelle vaine (l'analyse et la synthèse sont toutes deux nécessaires pour apprendre à lire et à écrire = texte d'André Davesne) Clic 3 : Dessins sur quadrillage - Cours préparatoire (André Davesne, exercices de dessin accompagnant les leçons de lecture, de langage et d'écriture.) Clic 4 : Mamadou et Bineta : Directions pédagogiques d'André Davesne pour le syllabaire Clic 5 : Mamadou et Bineta apprennent à parler, Cours de langage CP-CE Clic 6 : Syllabaire Mamadou et Bineta noir et blanc (Afrique francophone) Clic 7 : Mamadou et Bineta, Les premières lectures (CP2, 1934, 2e éd. 1951) Clic 8 : Mamadou et Bineta lisent et écrivent couramment CE Clic 9 : Mamadou et Bineta sont devenus grands, livre de français Cours Moyen et Cours Supérieur
Henri Tranchart, Bien lire et comprendre CP, Le livre unique de la première année (1961, rééd. 1978) Notice Mnemosyne (CNDP) Henri Tranchart. Notice Idref Henri Tranchart. Cliquez sur une image pour ouvrir le diaporama du manuel. Images plus grandes, voir ici. Tranchart, Bien lire et comprendre (1961) Manuel également présenté sur le site de l'Agence Eureka le 18 août 2008 Kitchissime méthode de lecture "Bien lire et bien comprendre"(1961) Publié par pita ou franck à l'adresse 12:52 AM 2 commentaires: Libellés : français, kitch 27 août, 2008 Quelques pages de plus du kitchounet "Bien lire et comprendre"(1961) Publié par pita ou franck à l'adresse 12:39 AM Aucun commentaire: Libellés : français, kitch, pipecv 17 janvier, 2009 "Bien lire et comprendre"(1961) Publié par pita ou franck à l'adresse 1:49 AM 3 commentaires: Libellés : français, kitch
Henri Tranchart, Bien lire et comprendre CP, Le livre unique de la première année (1961, rééd. 1978) Notice Mnemosyne (CNDP) Henri Tranchart. Notice Idref Henri Tranchart. Cliquez sur une image pour ouvrir le diaporama du manuel. Images plus grandes, voir ici. Tranchart, Bien lire et comprendre (1961) Manuel également présenté sur le site de l'Agence Eureka le 18 août 2008 Kitchissime méthode de lecture "Bien lire et bien comprendre"(1961) Publié par pita ou franck à l'adresse 12:52 AM 2 commentaires: Libellés : français, kitch 27 août, 2008 Quelques pages de plus du kitchounet "Bien lire et comprendre"(1961) Publié par pita ou franck à l'adresse 12:39 AM Aucun commentaire: Libellés : français, kitch, pipecv 17 janvier, 2009 "Bien lire et comprendre"(1961) Publié par pita ou franck à l'adresse 1:49 AM 3 commentaires: Libellés : français, kitch
Il a suffit d'un regard, un soir d'été à Tepito pour que Valentina, se retrouve mêlée au cœur des affaires du cartel le plus sanglant du Mexique. Et alors qu'elle tente tant bien que mal de s'ériger vers la lumière, elle s'engouffre dans la noirceur du monde du chefe du Cartel, le dénommé dis: Preto. Preto x Valentina : Au cœur du Cartel.
Méthode de lecture Cours Préparatoire : Je saurai lire vite et bien Commentaire Amazon :Par netowines 5.0 étoiles sur 5 Un livre parfait pour apprendre a lire simplement et efficacement, 12 septembre 2011 Cette méthode de lecture a le mérite d'apprendre a lire simplement, efficacement et rapidement. Je l'ai connue par une institutrice de cours privée. Ses élèves sautaient tous le CP car il savaient déjà lire et compter en sortant de GS. La plupart des enfants qui ont suivi ce cours ont fait des études brillantes, les bases étaient bonnes. Il me semble qu'il n'est pas stupide de faire confiance à une méthode qui marche et a fait ses preuves plutôt que de laisser mes enfants être les cobayes de l'Education Nationale. Acheter sur Amazon et consulter les autres commentaires clients ----------------------------------------------------------------------------------------------- Commentaires sur Neoprofs (sujet : Alphabétique, syllabique, globale, mixte... : le classement des manuels de lecture pour apprendre à lire aux enfants Al a écrit:Mon petit frère a officiellement appris à lire avec Gafi. Il trouvait à l'époque les histoires de Gafi idiotes. Officieusement il a appris à lire avec une méthode dont je ne me rappelle plus le nom: c'était un livre à couverture rose, avec des dessins typés années 50 je dirais, utilisant une méthode syllabique... Cela vous dit quelque chose? Mowgli a écrit: Rémi et Colette ? Al a écrit:Non, ce n'est pas ça... La couverture était entièrement rose, les dessins ressemblaient à ceux de la méthode Boscher. Je ne crois pas qu'il y avait des personnages récurrents. On commençait par les voyelles, je me rappelle une image avec les 7 nains (pas ceux de Disney). Sapotille a écrit:C'était ça que j'ai vu dans une famille amie : 7 enfants et tous apprennent à lire à la maison avant d'entrer au CP avec la maman qui était autrefois cheftaine de Jeannette !!! ------------------------------------------------------------------------------------ AVANT-PROPOS J’ai toujours pensé et je suppose que tous les maîtres qui ont la charge d’une petite classe pensent comme moi qu’un enfant qui vient pour la première fois à l’école, tout désemparé, le cœur gros d’avoir quitté les siens, ne devrait pas être mis d’emblée devant les difficultés de la lecture. Il faut l’apprivoiser, lui donner confiance, lui faire aimer l’école, mais hélas l’année scolaire est courte et il ne s’agit pas de perdre des heures précieuses. Il faut donc amuser l’enfant, tout en lui apprenant à lire. Voilà pourquoi cette méthode débute par un conte inspiré de Blanche-Neige, de Grimm, mais expurgé de tout ce qui en fait par moments une histoire granguignolesque (sorcière, poison). C’est en vivant ce conte que les enfants feront leurs premiers pas en lecture sans s’en douter le moins du monde. Pour eux, ils n’auront pas appris a-e-i-o-u-é en tant qu’éléments de lecture mais simplement en tant que sons traduisant les sentiments ou attitudes des nains de Blanche-Neige ou de leurs animaux familiers. Durant cet apprentissage facile et joyeux, l’enfant aura le temps de se familiariser avec son école, il sera confiant et pourra aborder alors les réelles difficultés de la lecture. De la méthode traditionnelle j’ai voulu conserver les avantages incontestables d’une progression rigoureuse, permettant de graduer les efforts de l’enfant et d’acquérir une base extrêmement sérieuse de l’orthographe. J’ai cependant voulu rénover cette méthode en lui donnant un départ nouveau, inédit, en apprenant les voyelles et certaines consonnes, « isolées ». Pourquoi l’ai-je fait ? Pour deux raisons : 1° Parce que j’ai constaté moi-même qu’extraire une voyelle d’un mot était déjà pour l’enfant un travail ardu. Pour lui le graphisme du mot entier est lié à l’image qu’on lui soumet. C’est donc ce premier obstacle sur lequel l’enfant bute que j’ai voulu à tout prix supprimer. En lui proposant les voyelles et consonnes « isolées » apprises sous forme d’onomatopées, je crois avoir réussi. 2° Parce que prendre à la méthode traditionnelle ce qu’elle a de meilleur ne suffit pas, il faut essayer de lui apporter ce qui lui manque presque toujours, c’est-à-dire l’unité d’un thème attrayant au départ, allié à la gaieté d’une illustration abondante et esthétique afin d’en faire une méthode à la fois efficiente par la sûreté de ses procédés et moderne par sa nouvelle conception au départ. Je pense que ce livre sera un précieux auxiliaire pour le maître chargé d’une classe nombreuse ou unique, grâce aux jeux de lecture abondants et inédits facilement contrôlables, aux nombreuses pages de révision ainsi qu’aux dessins faciles à reproduire et aux copies journalières. DIRECTIVES PÉDAGOGIQUES Le conte de Blanche-Neige adapté à la méthode et sur lequel le maître se basera pour l’apprentissage des voyelles est imprimé au début du livre. Le maître le lira et le commentera fragment par fragment. I – Etude des voyelles et des consonnes I° Acquisition des voyelles. Que fait la pauvre Blanche-Neige abandonnée ? Elle pleure : i - i. Que dit-elle lorsqu’elle aperçoit la jolie chaumière ? Elle dit : o la jolie... (faire remarquer le o formé par les lèvres). Que dit le petit nain dans la mine pour se donner du courage (faire le geste) ? Il dit : e e. Que chantent les nains en sortant de la mine (insister sur le é) ? Ils chantent : éo - éo. Que dit Blanche-Neige aux petits nains malpropres (geste de la main) ? Elle dit : a a a. Que disent les nains poursuivant la sorcière ? Ils disent : u u - u. 2° Acquisition des consonnes clés. Thème : occupations journalières des nains. p – t – r – s – n – m – c – f. Cette acquisition n’est autre que la retenue d’onomatopées traduisant un geste ou un son ou un cri d’animal. CONSEIL. — Pour le p et le t faire le geste de jouer du tambour et de la trompette. Cette étude des voyelles et des consonnes clés, amusante et tout à fait à la portée des enfants, même les moins doués, leur fait acquérir sans effort les éléments qui leur permettront de former les sons par assemblages. II – Premiers assemblages Cette étude doit être entièrement dirigée et contrôlée par le maître. Elle se fera en trois étapes distinctes : 1° Acquisition auditive. Le maître habitue petit à petit l’enfant à associer deux lettres apprises séparément. Exemple : r – a. Le maître montre les deux lettres écartées, ensuite il les rapproche et habitue l’enfant à les prononcer l’une à la suite de l’autre très vite mais dans aucun cas il ne doit faire dire : r - a - ra. L’enfant doit dire ra directement. On peut employer le système des grandes lettres mobiles. Les voyelles venant se poser à côté d’une consonne ou une consonne se posant devant toutes les voyelles. Ensuite le maître dira par exemple : fo et l’enfant devra trouver quelles lettres forment cet assemblage et dans l’ordre. 2° Acquisition visuelle. L’enfant devra reconnaître n’importe quel assemblage écrit au tableau. Il le formera lui-même à l’aide de petites lettres mobiles. 3° Acquisition écrite. Cette acquisition n’est que le contrôle des deux autres et un entraînement à l’orthographe. Pour la seconde série d’assemblages prévue dans la méthode, employer le même processus. III – Les mots Après cette étude assez ardue mais absolument indispensable des assemblages, l’enfant arrive au domaine des « mots ». Ravi, il s’aperçoit que tous les enfants des pages 19 et 20 ont un nom et que ce nom il peut le lire et l’écrire. Pour cette lecture, deux procédés s’offriront au maître selon son tempérament. Il pourra lire le mot globalement et en reconnaître les éléments ou bien partir des éléments pour composer le mot. IV - Etude des consonnes complémentaires et des sons L’enfant est familiarisé avec les sons appris ; il pourra facilement dans un mot proposé découvrir le son nouveau et en extraire la nouvelle lettre. Jeux de lecture. A partir de la page 34 les jeux de lecture sont changés. Ces jeux se prêtent à plusieurs interprétations graduées par difficultés. 1° Lecture collective et reconnaissance du dessin correspondant. 2° Lecture individuelle [par numéro si le maître dispose de peu de temps; l’un lira le n° 7 (noir) l’autre le n° 5 (rouge)]. 3° Chaque enfant aura une série d’étiquettes noires et rouges de (1 à 7). Il prend par exemple l’étiquette 6 (noire) ; il recherche ce 6 noir dans les numéros; lorsqu’il l’a trouvé il lit la phrase correspondante et place le numéro sur le dessin qui convient. Ce jeu force l’enfant à lire lui-même, à comprendre ce qu’il lit, ce qui lui permet de jouer le jeu. Il occupera efficacement les petits du cours préparatoire pendant que le maître sera occupé avec les autres. 4° Initiation à l’orthographe. En cachant la partie écrite l’enfant devra écrire lui-même le nom de l’objet dessiné. La méthode se terminera par la lecture du conte initial qui sanctionnera ainsi pour l’enfant l’effort accompli durant toute l’année scolaire. Conte de Blanche-Neige Il y avait une fois une jolie petite fille nommée Blanche-Neige qui vivait avec son papa et sa maman dans un très beau château au milieu des grands bois. Elle était très jolie cette petite fille et surtout très bonne ; grands seigneurs, valets, servantes tous l’aimaient cette mignonne enfant. Mais vint l’hiver et le froid, la forêt se couvrit de neige, le vent souffla dans les grands couloirs du château et un jour la maman de Blanche- Neige prit froid ; elle toussa très fort, eut de la fièvre ; elle se coucha dans son grand lit et on eut beau la soigner, lui donner des tisanes, elle mourut. La pauvre petite Blanche-Neige n’avait plus de maman. Alors le papa s’ennuya très fort tout seul dans son Château et un beau jour il y ramena une nouvelle femme. Elle aurait dû comme tout le monde aimer Blanche-Neige si mignonne et si jolie, mais hélas ! c’était une très méchante femme, jalouse ; elle se mit à détester la pauvre petite fille et un jour elle dit à un de ses valets : « Je ne veux plus la voir, je ne veux plus la voir. emmène-la très loin dans la forêt, là où il n’y a ni chemin, ni sentier, abandonne-la et reviens seul ou gare à toi. » Et c’est ainsi qu’un beau matin de printemps Blanche-Neige partit à cheval avec le valet, persuadée qu’elle allait faire une belle promenade en forêt. Ils allèrent ainsi loin, très loin ; il faisait beau, le ciel était bleu, le soleil brillait, les arbres avaient tous revêtu leur parure de printemps, les oiseaux gazouillaient en bâtissant leurs nids. Vers le soir, Blanche-Neige s’éloigna un peu pour cueillir les jolies clochettes du muguet, le valet en profita et tout doucement rejoignit le cheval attaché a un arbre et galopa très vite vers le château. Quand Blanche-.Neige se vit seule, elle eut très peur; elle appela le valet mais en vain, personne ne répondit ; elle essaya de trouver son chemin mais la forêt était tellement grande ! Alors la pauvre petite se coucha à terre sur la mousse et se mit a pleurer : i - i - i, comme tous les petits enfants. La forêt paraissait silencieuse et inhabitée : cependant que de paires d’yeux regardaient la mignonne enfant. C’était Vif-Argent l’Ecureuil là-haut sur son arbre. C’était Jeannot Lapin sortant de son terrier, c’était la douce biche et son faon et les souris des champs et tous les oisillons. - Qu’as-tu ? demanda l’écureuil curieux. - Tu es perdue ? dit le lapin. - Dis-nous pourquoi tu pleures ? dit la douce biche. Alors Blanche- Neige se releva, essuya ses yeux, sourit, raconta à ses nouveaux amis sa triste aventure et leur dit combien elle serait heureuse de rester avec eux. Mais où pourrait-elle habiter ? Pas dans le terrier du lapin, ni dans le nid de l’écureuil, ni sous les broussailles avec la biche ! C’est alors qu’un joyeux petit moineau vint chantonner à l’oreille de la biche et celle-ci toute joyeuse dit à Blanche-Neige « Suis-moi et je vais te conduire dans un endroit où tu seras très bien. » Joyeusement Blanche-Neige suivit la biche, escortée des petits lapins, des écureuils curieux et de tous les oisillons de la forêt et elle arriva dans une jolie clairière. Et dans cette clairière que vit-elle ? Une adorable petite maison, si jolie, si jolie, que Blanche-Neige dit en la voyant : « Ô la jolie maison ! » - C’est la maison des sept nains, dit la biche, tu peux entrer, ils sont très gentils et seront heureux de te garder avec eux. Blanche-Neige entra dans la toute petite maison ; il n’y avait personne, mais elle vit qu’en effet elle serait bien utile aux sept petits nains car leur ménage n’était pas bien tenu du tout : la vaisselle n’était pas faite, le plancher pas balayé, les chaussettes trouées ! - Allons, allons, dit-elle à ses amis les bêtes, mettons-nous vite à l’ouvrage, nous n’avons pas de temps à perdre si nous voulons nettoyer la maison avant l’arrivée des sept petits nains. Mais où étaient-ils donc ces sept petits nains? Eh bien ! ils travaillaient non loin de là, sous la terre, dans une mine qui contenait des pierres précieuses. Ils avaient chacun un pic et chaque fois qu’ils cognaient la terre pour détacher les blocs ils disaient : e - e pour se donner du courage. La journée finie, les sept petits nains se réunissaient et le pic sur l’épaule, les uns derrière les autres, ils rejoignaient leur maisonnette en chantant : « é - o, é - o. nous sommes les joyeux nains, les petits nains de la forêt, é - o, é - o. » Ce soir-là ils arrivèrent comme d’habitude à la maisonnette ; ils virent de la fumée sortir de la cheminée, la porte ouverte laissait passer une bonne odeur de soupe aux pois et une joyeuse chanson semblait venir de chez eux ! Tout craintifs ils n’osaient approcher lorsqu’ils virent sortir une adorable petite fille qui leur souriait en leur disant : « Venez vite, chers petits nains, la soupe est servie ! » En effet, dans la maison bien nettoyée et fleurie ils virent leurs sept assiettes bien remplies et un beau gâteau sur le milieu de la table. Ils regardèrent Blanche-Neige n’osant en croire leurs yeux, mais celle-ci leur demanda gentiment si cela leur plaisait de la garder toujours avec eux. Vous devinez avec quelle joie les petits nains répondirent oui et à partir de ce jour ce fut la joie dans la petite maison de la forêt. Ils étaient très gentils ces petits nains, mais ils avaient un défaut, un gros défaut : ils n’aimaient pas l’eau ni le savon et Blanche-Neige, voyant les petites mains sales, grondait très fort « a - a - a, vilains petits malpropres, allez vous laver sans cela pas de gâteau. » Au bout d’un certain temps tous les petits nains avaient pris l’habitude de se laver les mains comme il faut et tout le monde était heureux. Mais un jour que Blanche-Neige, restée seule à la maison, préparait en chantant une belle tarte aux pommes, vint à passer une très vieille femme laide, édentée et noire comme un corbeau mais qui paraissait fatiguée. N’écoutant que son bon cœur, Blanche-Neige l’invita à entrer dans la maison se reposer un peu. La vieille regarda longuement Blanche-Neige et tout à coup lui dit en ricanant : « Mais je te reconnais ma belle, tu es Blanche-Neige : tout le monde te croit morte et tu es là! ah! ah! ah! quand ta belle-mère connaîtra ta retraite elle saura bien te retrouver. - Oh! madame, supplia Blanche-Neige, ne dites à personne que je suis ici, je suis si heureuse ! » Alors la vieille ricana de plus belle et dit : « Crois-tu que je vais perdre une si belle occasion ; lorsque je vais dire à ta belle-mère que tu n’es pas morte et que je sais où tu es elle me donnera de l’or ? beaucoup d’or pour que je lui indique l’endroit : ah! ah! ah! au revoir la belle. » Et la vieille reprit son bâton et partit. La pauvre Blanche-Neige se mit à pleurer très fort, mais le gentil moineau qui ne quittait pas la maison avait tout vu et entendu. Il partit à tire d’aile prévenir les sept nains et tout le long du trajet il appela les biches, les cerfs, les chevreuils. Aussi, dès que les nains apprirent la nouvelle, ils n’eurent plus qu’à monter sur le dos des bonnes bêtes de la forêt et pour les encourager à aller plus vite, ils criaient « u - u, droit sur la sorcière, u - u ». Tout à coup ils l’aperçurent qui longeait le précipice : « la voilà, la voilà, u - u sur la sorcière ». En les apercevant elle eut très peur, voulut courir, mais elle trébucha sur un caillou, perdit l’équilibre et tomba tout au fond du précipice. Alors les sept petits nains revinrent à la maisonnette où Blanche-Neige continuait à pleurer. « Ne pleure plus petite Blanche-Neige, dirent-ils, la vilaine vieille n’ira pas dire que tu vis avec nous, elle est là-bas, tout au fond du précipice la méchante, la mauvaise créature. » Alors Blanche-Neige essuya ses yeux, prit les petits nains par la main et tous ensemble ils se mirent à danser la ronde la plus joyeuse que la forêt eût jamais vue.
Toutes les oeuvres qu'un écrivain en herbe se doit de lire selon l'auteur américain légendaire.
Directions pédagogiques La plupart des élèves sont capables de lire le livre entier à la fin d’une seule année scolaire. Mais, pour les moins habiles, deux années d’études sont nécessaires. Au cours de la première année on lit les syllabes, les mots, les phrases, et les meilleurs sujets abordent la lecture courante. Au cours de la seconde année, on relit syllabes, mots, phrases, et, si la méthode a été bien suivie, tous les retardataires doivent lire le livre en entier. A ce moment d’ailleurs, le cours de langage de l’année précédente permet à ces retardataires de comprendre parfaitement tout ce qu’ils lisent. Les résultats que nous avons obtenus par cette méthode sont des plus encourageants dans une classe comptant 80 élèves, âgés de 5 à 7 ans, tous nouvellement recrutés, c’est-à-dire ne connaissant ni une lettre ni un seul mot français, un jeune maître, qui a suivi scrupuleusement les indications données dans le présent ouvrage, est parvenu à faire lire presque couramment au bout de 6 mois 75 enfants. La proportion est magnifique. Ces mêmes enfants pouvaient, à la fin de ces six mois, écrire sous la dictée des phrases entières comme « fabilé a du bon savon ; fabilé lave son pantalon » et tenir une petite conversation en français sur les sujets étudiés en langage[1]. Soyons donc optimistes. Disons-nous bien qu’un élève qui lit sans peine lit avec plaisir, et que, dès lors, il apprend rapidement le français. Mais n’oublions pas qu’un livre n’est qu’un outil, et que l’excellence du travail accompli dépend moins de la valeur de l’outil, que de l’habileté de l’ouvrier. I. — CONSEILS AUX INSTITUTEURS CHARGÉS D’UN COURS PRÉPARATOIRE 1° Ne donnez aucune explication, ne montrez quoi que ce soit au tableau noir tant que vous n’avez pas obtenu dans votre classe un silence complet, et tant que les élèves n’ont pas les yeux fixés sur vous ou sur le tableau. Le maître qui fait une leçon à des élèves inattentifs, dissipés ou bruyants, se fatigue et perd son temps. 2° Donc, ayez une bonne discipline. Mais discipline n’est pas synonyme de brutalité. Il ne s’agit pas de terroriser les élèves, bien au contraire : il faut les rassurer, les apprivoiser. Proscrivez le bâton et l’injure. Un excellent moyen de discipline réside dans l’exécution des mouvements d’ensemble énumérés à la première leçon de langage (voir le livre de langage[2]) : avant de commencer la leçon, puis chaque fois que l’attention s’énerve et que le bruit apparaît, faites lever puis asseoir les élèves ; exigez qu’ils croisent les bras et vous regardent ; demandez-leur de dire, en même temps, ce qu’ils font. Le fait d’avoir exécuté et traduit en commun ces diverses actions suffit presque toujours pour ramener le calme et pour créer une « atmosphère » favorable au travail. 3° Les enfants, surtout quand ils sont très jeunes, sont physiquement et psychologiquement incapables d’être attentifs pendant longtemps. Faites des leçons très courtes. Au cours d’une leçon, variez les exercices (exercices oraux, exercices écrits, mouvements, déplacements des élèves, etc.). Quand les enfants paraissent fatigués, n’insistez pas, surtout pendant la saison chaude. Conduisez-les dans la cour, à l’ombre. Avec deux ou trois mouvements de gymnastiques, deux ou trois couplets de chant, vous chasserez la fatigue et l’ennui, vous ramènerez l’attention. 4° L’enfant aime le concret. Montrez-lui, chaque fois que possible, l’objet dont vous parlez ; exécutez et faites exécuter l’action qu’il s’agit d’exprimer. Quand l’objet dont il est question ne peut être présenté, faites-en le dessin au tableau. Un schéma suffit : l’imagination des enfants supplée aisément à l’inhabileté du dessinateur.[3] 5° L’enfant est très sensible à l’émulation. Blâmez peu ; ne ménagez pas les félicitations ni surtout les encouragements. Employez souvent pour les interrogations rapides (dictées, calcul) le procédé dit « La Martinière » (du nom de l’école La Martinière à Lyon, qui a inauguré cette méthode). Vous savez en quoi cela consiste : on pose une question à toute la classe ; à un signal donné, les enfants écrivent la réponse sur leurs ardoises ; à un autre signal, ils lèvent les ardoises, et le maître vérifie les résultats. Le procédé La Martinière présente de gros avantages : il plaît à l’enfant ; il fait travailler toute la classe ; il permet au maître de se rendre compte très rapidement des résultats obtenus. Mais il n’est praticable que dans une classe bien disciplinée : les élèves doivent être parfaitement entraînés à obéir exactement au signal du maître. Cependant, là encore discipline n’est pas caporalisme : le maître devra, au moment de la proclamation des résultats, laisser les élèves victorieux se réjouir pendant un instant, même si leur joie est quelque peu bruyante. 6° Le rire ne doit pas être banni de nos écoles, bien au contraire. La classe où les élèves sont figés dans une attitude passive et morose est une mauvaise classe. Nous voulons une école vivante et active où les enfants viennent volontiers parce qu’ils y travaillent avec joie et avec profit. Mais une telle école exige du maître une qualité qui résume toutes les autres et sans laquelle il n’y a que des Instituteurs médiocres : Le bon maître est celui qui aime ses élèves et son métier. II. — MÉTHODE PROPOSÉE POUR L’ÉTUDE DES VOYELLES Exemple : Première leçon : i 1° Le maître montre un canari, un épi, un fusil, etc. Il prononce ces mots en insistant sur le son i et les fait répéter. 2° Il dessine au tableau un canari, un épi, un fusil, etc. Il écrit sous chaque dessin, en caractères d’imprimerie et en lettres manuscrites, les mots correspondants, en ayant soin de faire apparaître nettement la lettre i (emploi de craie de couleur). 3° Il dessine en gros caractères la lettre i et la fait lire. 4° Il fait trouver par les élèves des mots renfermant le son i (notamment des noms et prénoms d’enfants). Il écrit ces mots au tableau et y fait rechercher les i. 5° Il découpe dans du papier fort, ou mieux dans du carton la lettre i (caractère d’imprimerie et lettre manuscrite), la montre aux élèves, la fait observer, en fait suivre les contours à l’aide du doigt. Une lettre ainsi découpée devra être remise à chaque élève ; elle servira de gabarit pour tracer une autre lettre qui pourra être découpée par le procédé du piquage. L’étude des voyelles — que nous n’avons pas précipitée pour permettre aux nouveaux élèves d’arriver en classe avant que l’enseignement ne soit très avancé (la rentrée s’effectue souvent d’une façon irrégulière) — doit accorder une large place au dessin et au travail manuel. III. — MÉTHODE PROPOSÉE POUR L’ENSEIGNEMENT DE L’ÉCRITURE 1° En présence des élèves, tracer une dizaine de fois au tableau noir la lettre étudiée, en ayant soin de bien faire comprendre quelles sont ses diverses parties. (Il n’est pas nécessaire pour cela de discourir : il suffit de marquer un temps d’arrêt après chacun des éléments de la lettre. Exemple : pour la lettre i, le premier élément sera : le 2e : le 3e : le 4e : 2° Se tourner vers les élèves. Figurer dans l’espace, à l’aide du doigt, la lettre étudiée. Faire répéter le mouvement par les élèves. Si l’on est placé face aux enfants, il faut soi-même figurer la lettre à l’envers pour que les enfants la voient à l’endroit. 3° A l’aide du doigt, les enfants figurent la lettre sur la paume de la main, sur la table, etc. Veiller à ce qu’ils aient bien compris le mouvement à exécuter. (Il s’agit, en effet, d’obtenir des débutants non un tracé élégant mais un tracé correct.) 4° Distribuer les ardoises sur lesquelles on a, à l’avance, tracé des modèles, les uns achevés, les autres simplement esquissés. Les élèves retracent ces derniers en suivant les lignes déjà formées. Veiller à la tenue du crayon. Guider la main des débutants. Se faire aider par un ou deux moniteurs (élèves de la 1re division). 5° Exercices d’application : grouper les lettres par 2, par 3; écrire des syllabes, les mots lus, les phrases lues. 6° Exercice de révision. Dicter à l’aide du procédé La Martinière les lettres, les syllabes, les mots, les phrases étudiés. [1] André Davesne, Le français élémentaire. Nouveau cours de langage pour les classes de débutants des écoles africaines. Livre du maître. Paris, Librairie Istra (1956). [2] André Davesne, Le français élémentaire. Nouveau cours de langage pour les classes de débutants des écoles africaines. Livre du maître. Paris, Librairie Istra (1956). [3] Voir par exemple Enseignement de choses, par Michel Bréal. --------------------------------------------------------------------------------- Voir aussi : MÉTHODE PROPOSÉE POUR L’ÉTUDE DES CONSONNES Exemple : 1re leçon lettre t 1° Le maître montre sa tête. Il prononce le mot tête, en insistant sur le son t qui termine ce mot. Les élèves répètent un grand nombre de fois jusqu’à ce qu’ils connaissent bien le mot tête. Le maître dessine une tête au tableau noir (dessin schématique). Il écrit au-dessous en caractères d’imprimerie et en lettres manuscrites le mot tête en procédant comme il est indiqué sur le livre (lettre t mise en valeur par l’emploi de craie de couleur). 2° Il reproduit (sous une forme schématique) les dessins du livre, essaie de faire trouver ou, à défaut, indique les noms des objets représentés, écrit ces noms sous les objets en mettant en valeur la syllabe qui renferme le son t. Exemple : table, auto, etc. 3° Le maître écrit au tableau, en deux colonnes verticales la série des voyelles : 1re colonne caractères d’imprimerie, 2e colonne lettres manuscrites. Il trace sur une ardoise à la craie de couleur la consonne étudiée (caractère d’imprimerie d’un côté de l’ardoise, lettre manuscrite de l’autre côté). Il place l’ardoise sur le tableau, de façon que la consonne se trouve à gauche d’une voyelle. Il lit la syllabe ainsi formée en insistant sur le son nouvellement étudié. Il dit t t t... i, t t t...u, t t t...o, etc. Il peut essayer de faire trouver par les enfants eux-mêmes chaque syllabe : il lui suffit de se reporter aux mots accompagnant les dessins. Exemples : la syllabe ta sera découverte dans table, la syllabe to dans auto, etc. a) Les élèves répètent un certain nombre de fois. b) Un élève envoyé au tableau place à son tour l’ardoise1 (sans respecter un ordre défini à l’avance) et ses camarades lisent. c) Un enfant est ensuite chargé de dire à haute voix une syllabe, et son camarade devra placer l’ardoise de manière à obtenir la syllabe dictée. d) On peut utiliser les lettres mobiles pour constituer les syllabes étudiées. Il y a intérêt à fixer l'ardoise à l'extrémité d'une tige de bois fendue pour permettre aux enfants, même petits, de procéder à cet exercice. (Voir figure ci-dessus.) 4° Quand ce premier exercice a donné des résultats satisfaisants, le maître écrit au tableau noir, en présence des élèves, des syllabes disposées dans un ordre quelconque. La consonne étudiée est d’abord écrite à la craie de couleur, puis, quand les élèves sont suffisamment familiarisés avec elle, à la craie blanche. Quand un enfant hésite, on se reporte à l’objet dessiné dont le nom renferme la syllabe méconnue. 5° Les syllabes étant ainsi soigneusement étudiées, le maître écrit et fait lire (pendant la leçon suivante) des mots, autant que possible connus des élèves. Chaque fois qu’on pourra le faire, il faudra montrer les objets que ces mots désignent, faire exécuter les actions que les phrases expriment. La leçon de lecture ne doit pas être un exercice machinal et insipide, elle doit faire appel à l’intelligence, à l’initiative des enfants, et elle doit être vivante. Remarque. — Comme le vocabulaire français de l’élève débutant est pratiquement nul, il n’est pas mauvais, dans les premières leçons, d’écrire et de faire lire des mots empruntés au dialecte local. (Ex. : tata = concession ; daba = houe ; dolo = bière de mil, etc.). 6° L’exercice de lecture sera suivi, bien entendu, d’un exercice d’écriture, et aussi d’un exercice de dictée. Par le procédé La Martinière, on dicte les syllabes, les mots, les phrases lus. Tous les maîtres qui ont adopté cet exercice sont unanimes à déclarer que l’enfant y prend goût et que son apprentissage de la lecture s’en trouve considérablement facilité. Quelques ingénieuses méthodes rendent cette dictée très attrayante. La plus connue est celle du « loto littéraire ». Voici en quoi elle consiste. Sur un carton sont dessinés quatre ou six objets. Dans une pochette collée au dos du carton se trouvent, sur des morceaux de papier fort, les noms des quatre ou six objets représentés. Un carton étant remis à chaque élève, le premier exercice consiste à placer sous chaque objet « l’étiquette » correspondante, puis à reproduire sur l’ardoise les dessins et les mots ; un deuxième exercice aura pour but de faire écrire directement les mots sans le secours des étiquettes. Le procédé est particulièrement utile dans les classes à plusieurs cours : les élèves peuvent faire seuls cet exercice pendant que leur maître est occupé dans les autres cours. 7° Les phrases qui accompagnent chaque leçon de lecture ont été rédigées de manière à être à la fois une application de la leçon du jour, et une révision des lettres étudiées précédemment. Malgré cela, nous recommandons très vivement de procéder à de fréquentes révisions. En relisant la page vue une semaine ou un mois auparavant, l’enfant, dont les leçons de langage enrichissent le vocabulaire français, comprendra parfaitement un certain nombre de mots dont le sens lui avait échappé au cours de la première lecture. Il se rendra compte des progrès qu’il a réalisés. Ce sera pour lui un encouragement précieux. Nota. — Il est bon de conserver constamment sous les yeux des élèves (exemple : sur des cartons ou des ardoises accrochées au mur) la série des mots clés avec les dessins qui les accompagnent : pour t le mot tête, pour p le mot pipe, pour n le mot âne, etc. Si dans la lecture d’une page, l’élève ne sait plus déchiffrer une lettre antérieurement étudiée, il peut retrouver, en consultant les mots clés, la signification de cette lettre. Mamadou et Bineta Mamadou et Bineta, une méthode de lecture toujours efficace Méthode globale contre Méthode syllabique : une querelle vaine Dessin sur quadrillage - Cours préparatoire Images du syllabaire noir et blanc : Le syllabaire Mamadou et Bineta apprennent à lire est accompagné par le manuel de langage Mamadou et Bineta apprennent à parler, Cours de langage CP-CE. Le syllabaire Mamadou et Bineta apprennent à lire est suivi par Les premières lectures de Mamadou et Bineta : Clic 1 : Mamadou et Bineta, une méthode de lecture toujours efficace (= préface d'André Davesne) Clic 2 : Méthode globale contre Méthode syllabique : une querelle vaine (l'analyse et la synthèse sont toutes deux nécessaires pour apprendre à lire et à écrire = texte d'André Davesne) Clic 3 : Dessins sur quadrillage - Cours préparatoire (André Davesne, exercices de dessin accompagnant les leçons de lecture, de langage et d'écriture.) Clic 4 : Mamadou et Bineta : Directions pédagogiques d'André Davesne pour le syllabaire Clic 5 : Mamadou et Bineta apprennent à parler, Cours de langage CP-CE Clic 6 : Syllabaire Mamadou et Bineta noir et blanc (Afrique francophone) Clic 7 : Mamadou et Bineta, Les premières lectures (CP2, 1934, 2e éd. 1951) Clic 8 : Mamadou et Bineta lisent et écrivent couramment CE Clic 9 : Mamadou et Bineta sont devenus grands, livre de français Cours Moyen et Cours Supérieur
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