Spécialiste des neurosciences, Idriss Aberkane dévoile sa méthode pour libérer notre cerveau à l'école et au travail. Il existe des prodiges capables de calculer la racine soixantetreizième d'un nombre à cinq cents chiffres en moins de trois minutes. Ils ont pourtant le même cerveau que nous. Alors, comment font-ils, ceux qui pensent plus vite, qui se concentrent plus longtemps ou bien développent une mémoire phénoménale ? Ils utilisent leur cerveau de façon différente et harmonieuse, selon des principes " neuroergonomiques " : ainsi, de même que l'on pose des poignées sur des valises trop lourdes pour les soulever sans peine, on peut donner des poignées à nos objets mentaux pour les manipuler plus facilement. Dans cet ouvrage ambitieux, foisonnant d'exemples, Idriss Aberkane nous entraîne à la découverte de notre matière grise, nous révélant ses capacités et ses limites, ses points aveugles et ses ressorts inattendus. Pour penser mieux, éduquer mieux, vivre mieux, pas besoin d'être un génie, il suffit d'utiliser les formidables ressources que la nature a mises sous notre crâne. Nous en sommes tous capables.
Après La douleur, quelle chose étrange, Steve Haines nous livre un guide consacré à l'anxiété, une émotion fréquemment éprouvée et redoutée. En exposant ce qui relève de la biologie, de la psychologie et du vécu, en nous montrant surtout à quel point ces différents aspects sont étroitement liés, il nous permet de mieux comprendre ce mécanisme de défense et d'en appréhender plus sereinement les symptômes.S'appuyant sur des références scientifiques comme sur des exemples simples et concrets, Steve Haines nous propose des pistes de réflexion autour de l'anxiété et des exercices pratiques pour mieux la maîtriser.
1908, Londres. Croyant dégoûter sa fille de jouer avec son tabac hors de prix en lui permettant de fumer, un père reste bouche bée lorsque cette dernière fait des jolis ronds de fumée avec un cigare. La petite Tuffi, dure à cuire, ne versera même pas une larme quand sa mère, furieuse, la giflera. Ainsi commence le récit de Joe Carstairs à son interlocuteur Wadley, sa poupée de chiffon fétiche. Le duo de Monsieur désire ? est à nouveau réuni pour ce passionnant biopic sur une femme au destin...
Après La Sonate oubliée et Cachemire rouge, l'auteure et artiste sérésienne Christiana Moreau publie son troisième roman, La Dame d'argile, aux éditions Préludes. D'une structure narrative à quatre corps, elle puise de quoi se projeter de la Belgique moderne à l'Italie de la Renaissance.
Autrice : Madeline Miller Genre : Mythologique Résumé : Ce ne sont encore que des enfants : Patrocle est aussi chétif et maladroit qu'Achille est solaire, puissant, promis par sa déesse de mère à la gloire des immortels. En grandissant côte à côte, l'amitié ...
Pour réaliser cette somme sur les phares français, Francis Dreyer et Jean-Christophe Fichou ont exploré les bords de mer et les archives. Richement illustré, leur ouvrage se penche, de haut, sur l'histoire et la géographie françaises.
Héloïse, ouille ! - Jean Teulé : En 1113, Pierre Abélard, philosophe et théologien dont la renommée s’étend dans toute la chrétienté, e...
Première bande dessinée issue de l'Iran, Persepolis de Marjane Satrapi a été la révélation que l'on sait. La chute du Shah, la révolution islamique et l'exil vécus par une fillette de dix ans, qui choisit vingt ans plus tard la bande dessinée pour livrer son histoire.
Sur le site de 20 Minutes. Dessinatrice à Charlie Hebdo depuis plus de dix ans, Catherine Meurisse a perdu, le 7 janvier 2015, des amis, des mentors, le goût de dessiner, la légèreté. Après la violence des faits, une nécessité lui est apparue : s’extirper du chaos et de l’aridité intellectuelle et esthétique qui ont suivi en cherchant leur opposé – la beauté. Afin de trouver l’apaisement, elle consigne les moments d’émotion vécus après l’attentat sur le chemin de l’océan, du Louvre ou de la Villa Médicis, à Rome, entre autres lieux de renaissance. Un lent processus de reconstruction « Le jour même de la tuerie, j’ai pensé que ma vie de dessinatrice s’écroulait, que je ne pourrai plus jamais tenir un crayon. Un mur s’était abattu sur nous et j’étais sous ce mur, avec mes collègues et amis de Charlie. Il m’a donc fallu m’en extraire, pierre après pierre, pour me libérer, retrouver les fragments de ce que j’étais avant et les recoller », se souvient Catherine Meurisse. Un processus indispensable, mais long et douloureux. Soutenue par ses proches, éclairée par un psy, la jeune femme s’emploie d’abord à « recouvrer une cohérence perdue le 7 janvier ». Chaos intérieur Après la réaction collective (celle des « survivants » de Charlie, qui, encore bouleversés, ont réussi à rapidement relancer le journal), Catherine Meurisse s’efforce donc de « remettre de l’ordre » dans son chaos intérieur. Car « le terrorisme n’anéantit pas seulement les êtres, il détruit aussi le langage et la mémoire. Je le raconte dans le livre en évoquant ces périodes durant lesquelles je mélangeais mes mots, ceux de mes proches, j’oubliais le début de mes phrases, je perdais le fil de mes pensées. » Le Beau contre l’Immonde « Je suis longtemps restée dans un silence intérieur dû au choc traumatique ; et en même temps, les mots toquaient dans un coin de ma tête, ils voulaient absolument sortir. Je me suis donc remise à dessiner et écrire, dès l’été 2015, ce qui m’agitait de manière fragmentaire. J’ai ainsi pu, lentement, « récupérer » des émotions, des souvenirs, de cette pensée qui m’avait abandonnée quelques mois plus tôt ». Pour parachever ce début de « guérison », Catherine Meurisse décide donc, à l’automne 2015, de rallier la Villa Médicis (siège de l' Académie de France à Rome, où des artistes français sont régulièrement accueillis en résidence) : « Après avoir commencé à me reconstruire en tant que femme, j’avais besoin de le faire en tant qu’artiste. Je me suis donc lancée dans une quête esthétique et culturelle, une quête de beauté absolue que j’espérais réparatrice. Je crois que je cherchais, après avoir affronté la barbarie, à retrouver la civilisation dans ce qu’elle a d’immuable ». « Adoucir l’idée de la mort » Pourtant, les massacres continuent de la hanter : « Quand je déambulais dans les musées – je le raconte dans l’album-, je ne voyais d’abord que les sculptures démembrées (des Vénus sans bras, des Apollons sans tête). J’étais attirée par ces représentations qui me rapprochaient des corps de la rédaction de Charlie et ceux du Bataclan, les attentats du 13 novembre venant de se produire. Mais étrangement, mon imaginaire insufflait à ces corps de pierre de la beauté… Certainement pour adoucir, inconsciemment, l’idée même de la mort ? C’est en tout cas ce processus de symbolisation à travers l’art, qui, je pense, m’a conduite vers l’apaisement, la « guérison », une renaissance ». Absolument bouleversant, l’album ne verse pourtant jamais dans le pathos. Il est même traversé – on ne se refait pas — de saynètes humoristiques, car « perdre définitivement le sens de l’humour aurait été mourir tout à fait ». Et probablement tirer un trait sur cette légèreté à laquelle se réfère le titre de ce magnifique témoignage. « Ma légèreté de femme et d’auteure, je l’ai hélas temporairement perdue – comme tous mes amis survivants. Mais j’essaie de la retrouver, et en ce sens, ce livre est une première étape ». La Légèreté Catherine Meurisse Dargaud 136 pages 20 euros En librairie le 29 avril 2016 Lire également: « L’émotion de Catherine Meurisse » sur le site Fait d'images. « Renaître après Charlie » sur le site de Dargaud. « "Après la laideur": rescapée de "Charlie", Catherine Meurisse s’est soignée grâce à l’art » sur BiblioOBS. Le magazine Kaboom publie dans son numéro de mai-juillet sous le titre « L’après Charlie » une contribution de Blutch sur Catherine Meurisse. Entretien avec Catherine Meurisse dans La Grande Librairie sur son album, La Légèreté : http://pluzz.francetv.fr/videos/la_grande_librairie.html