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Edit du 09/07/15: Suite à une très forte demande, je vous mets ici la version modifiable du cahier de comportement. Malheureusement, la version ne garde pas les polices et la mise en page, mais au moins vous aurez la base ! :) Gérer les élèves en classe, au-delà du programme, est un travail qui s’effectue en amont et pour lequel il ne peut y avoir aucune improvisation. Depuis quelques années, j’ai décidé de changer la façon dont je gérais le comportement de mes élèves et je suis ainsi passée de la punition des « mauvais » comportements à la « récompense » des bons. Bien-sûr, l’idée n’est pas d’être dans un positivisme béat, et il est par ailleurs vital de bien montrer aux élèves les limites à ne pas franchir. Mais il faut garder à l’esprit que nous ne sommes pas là pour enseigner uniquement les contenus des matières mais au-delà de ça, notre métier implique d’apprendre véritablement aux enfants que nous recevons dans nos classes à devenir des élèves afin qu’ils puissent se concentrer pleinement sur leurs apprentissages. Réussir à bien gérer son groupe-classe passe avant tout par ce que l’on fait passer aux élèves : l’enseignant qui a un regard positif et une attitude bienveillante envers ses élèves a déjà fait la moitié du chemin : les enfants comme les adultes ont besoin de se sentir encouragés et soutenus dans leur parcours. Mais cela ne suffit pas : il faut aussi qu’ils reconnaissent l’autorité de l’adulte et le respecte. Or le respect marche dans les deux sens : l’enfant doit respecter l’adulte mais l’adulte doit également montrer que la parole de l’enfant a une valeur. Concrètement, il est vital d’avoir réfléchi au préalable à ce que l’on a l’intention de mettre en place en terme de gestion de classe : comme je le disais plus haut, la gestion du comportement se doit d’être préparée au même titre que n’importe quel domaine d’apprentissage. Pour ce faire, j'ai plusieurs systèmes en parallèle. Dans ce premier billet, je vais parler de la gestion du comportement par le biais du cahier de comportement et du panneau de comportement. Le cahier de comportement Ce cahier sert à suivre au jour le jour le comportement des élèves dans la classe, mais sert également de suivi du travail à effectuer à la maison. Il prend cette forme-là : Vous pouvez maintenant télécharger le cahier pour toute l'année ! Les smileys symbolisent le comportement, tandis que les étoiles correspondent aux devoirs le soir. Pour ces derniers, les élèves remplissent en fonction du code : vert s’ils ont tout fait, orange s’il manque quelque chose (même une signature) et rouge si rien n'a été fait. Nous avons aussi dans la classe depuis cette année un "classeur des devoirs" qui contient autant de sections que d'élèves : à chaque élève correspond un numéro (c'est son numéro pour l'année, on s'en sert pour d'autres choses aussi.) Dans chaque section se trouve cette fiche, que l'élève doit remplir afin d'indiquer ce qu'il ou elle a oublié de faire. Cela permet d'avoir un suivi précis de chacun. Lien vers la fiche Le panneau de comportement Concernant le comportement dans la classe, nous avons un panneau avec les noms des enfants et des petits cartons de couleur. Les élèves arrivent en classe le matin et sont systématiquement en vert. (Cela ne les suit pas d’une journée à l’autre et permet de repartir à zéro tous les matins, le but n'étant pas de s'acharner sur un élève !) Au cours de la journée, s’il y a des petits accrochages, je peux changer la couleur du carton (après avertissement, jamais du premier coup). En-dessous de cet affichage se trouve le « code » relatif au comportement des élèves. Si j'avais déjà mis en place le panneau avec les cartes de couleur et le cahier de comportement depuis plusieurs années, en revanche, le code, et tout ce qui suit ne date que de cette année. Je me suis inspirée pour ça de cet article : lire ici (en anglais) Si on est en vert ou en jaune, ça passe encore, on a le « droit » de ne pas être au top de sa forme tous les jours. Par contre, dès qu’on passe en orange, on a franchi un cap. A ce moment-là, l’élève doit remplir une « fiche de réflexion » afin qu’il réfléchisse à ce qu’il a fait et aux conséquences que cela peut engendrer. Cette fiche doit être signée par les parents. Pour télécharger la fiche, cliquer ici En cas de comportement dépassant vraiment ce qu’on peut attendre en classe, l’élève passe au rouge et est convoqué avec ses parents par le directeur. C’est une mesure qui doit rester très exceptionnelle ! Chaque soir, les élèves colorient donc les smileys en fonction de la couleur affichée sur le panneau. Chaque weekend, le cahier de comportement est ramené à la maison et doit être signé par les parents. A la fin de la période, les élèves et les parents doivent remplir une page dans laquelle ils livrent leurs réflexions sur le comportement et le travail dans la classe durant la période écoulée. Le but est de constamment impliquer les parents et de permettre aussi aux élèves de prendre du recul sur leur attitude en classe. Voici donc la première partie sur la gestion de la classe. Dans la seconde partie, j’expliquerai comment je « récompense » les bons comportements de mes élèves (notamment avec le système des perles) !

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La gestion de la classe est à mes yeux l'élément le plus important à maîtriser comme enseignant. Une gestion de classe efficace favorise l'apprentissage, crée un environnement sécurisant et réduit le nombre d'interventions disciplinaires. Je vous partage ici 10 trucs pour avoir une bonne gestion de classe. Les nouveaux enseignants d'aujourd'hui entrent dans un système d'éducation où l'on favorise les échanges, la collaboration et l'aménagement flexible. Sans avoir de prime abord une gestion de classe solide, ces initiatives qui sont supposées enrichir l'environnement d'apprentissage viendront y nuire. De là vient l'importance d'instaurer des routines et des règles claires avec vos élèves dès le début de l'année. Ma carrière jusqu'à présent s'est déroulée dans une école secondaire auprès de préadolescents de 12 et 13 ans. J'ai développé ces stratégies au fil des ans (j'enseigne depuis plus de dix ans), certaines venant de ma tête, d'autres de livres, de formations ou de mes collègues. Les opinions dans le texte sont les miennes et ne conviendront pas nécessairement au style d'enseignement ou aux valeurs scolaires de tous. Utilisez ce qui vous sera utile. Ma clientèle viendra aussi teinter les stratégies que je vous présenterai. Il sera donc nécessaire pour vous d'adapter certains astuces selon le groupe d'âge auquel vous enseignez. 10 stratégies incontournables pour une gestion de classe efficace 1. Créer un lien positif avec ses élèves Que se soit en les accueillant à la porte lorsqu'ils entrent dans votre classe, en vous intéressant à leurs intérêts ou en les laissant personnaliser leur espace de travail, vous démontrez à vos élèves qu'ils sont importants et qu'ils sont respectés. J'aime demander aux élèves de décorer mon babillard en début d'année et j'y affiche aussi des photos de mes groupes. Ils se sentent chez eux dans mon local. Commencer le cours en leur souhaitant la bienvenue (Bon matin! Bon après-midi!) et en leur demandant s'ils vont bien crée un environnement bienveillant. Un élève qui se sent accueilli, écouté et respecté sera plus motivé à respecter votre façon de fonctionner et vos règles de vie. 2. Marcher la classe On nous apprenait cette stratégie en formation lors de mon entrée en poste en 2007. Et comme elle est précieuse! La proximité règle plusieurs problèmes de discipline. Marcher dans le local pendant que vous parlez ou donnez des consignes garde les élèves alertes. Ils vont tourner la tête ou même tout le corps pour vous suivre des yeux. Durant un temps de travail au siège (seul ou en équipe), circuler entre les pupitres vous permet de voir si les élèves sont à la tâche et fera en sorte que les plus bavards se forceront d'avoir au moins l'air de travailler lorsque vous arriverez à proximité. Si un élève dérange, vous approcher de lui ou vous placer à côté de sa chaise pour donner vos consignes suffira souvent pour qu'il arrête... sans même que vous ayez prononcé son nom. 3. Insister sur le droit de parole Lorsque vous élaborez vos règles de vie en début d'année, assurez-vous d'adresser le droit de parole. Un enseignant qui a le droit de parole ne devrait pas se faire interrompre par un élève. Si un élève choisit de parler lorsqu'il n'a pas le droit de parole, je m'arrête, je le regarde et je lui pose la question suivante : Qui a le droit de parole?. Habituellement, c'est suffisant pour qu'il se taise. J'utilise aussi le non verbal pour démontrer à un élève qu'il parle sans avoir le droit de parole. Les élèves aiment poser des questions sans lever la main. Si un élève m'adresse la parole sans avoir levé la main, je le regarde, sans rien dire, et je lève ma main (pour lui indiquer qu'il devait lever sa main avant de parler). Je porte ensuite mon attention vers un autre élève qui a la main levée, pour finalement revenir au premier élève s'il a compris qu'il devait lever sa main. Une enseignante lors de mon premier stage en enseignement m'avait démontré l'importance de ne pas répondre aux commentaires gratuits des élèves (si un élève parle sans avoir levé la main où lors d'un moment inapproprié). J'avais constaté à quel point je répondais souvent aux élèves qui n'avaient pas le droit de parole, surtout à ceux qui commentaient ou posaient des questions au sujet du travail. Cela ne faisait que confirmer aux autres que le droit de parole n'était pas important et que tout le monde pouvait parler quand il le souhaitait. En faisant cette prise de conscience, j'ai pu ajuster ma façon de faire et j'ai vu des résultats positifs. Les règles d'or sont à la vue de tous dans mon local. 4. Limiter les déplacements J'ai une règle claire en classe : tu restes assis à ta place lors des instructions et pendant les capsules d'enseignement. Si un élève doit se lever durant ce temps, il doit lever la main et demander la permission. Durant les temps de travail au siège, je permets aux élèves de se lever pour se moucher, tailler leur crayon, aller chercher une ressource ou me poser une question. Par contre, dans un groupe plus turbulent ou lors d'une journée plus mouvementée, ma règle change un peu et les élèves doivent demander la permission de circuler même durant ces moments. Si l'enseignant marche la classe, il peut facilement répondre aux questions des élèves sans qu'eux aient à les trouver, enlevant le besoin de se lever. Avec mes préados, une classe peut facilement devenir un zoo si nous ne limitons pas les déplacements. Un attroupement devant le taille crayon, une chorale de nez qui se mouchent près de la poubelle, une bataille de manuels scolaires près des étagères, un ordinateur échappé par terre... Gardez en tête que j'enseigne des cours de 60 minutes après lesquels mes élèves ont 7 minutes de pause pour socialiser et se rendre à leur prochain cours. Je leur permet tout de même de circuler durant des transitions (entre les travaux), parfois un petit groupe à la fois selon les élèves. De plus, si je sens mes élèves plus agités que la norme une journée, je mets une bonne chanson et ils peuvent se lever, s'étirer et (pour les braves) danser. 5. Être conséquent L'élève doit comprendre les règles d'or de la classe. Faites-y référence souvent (affichez-les!). Il doit aussi comprendre quelle conséquence se rattache à ses mauvais choix. Parlez-en et soyez constants. Chaque mauvais choix a sa conséquence et celle-ci est appliquée de façon constante, peu importe l'élève, à chaque fois qu'il se produit. Cela demande beaucoup de concentration et d'énergie de votre part, surtout en début d'année, mais ça en vaudra le coup une fois votre gestion de classe établie. Vous vous féliciterez en février lorsque vos élèves seront encore à l'ordre et respectueux. Au lieu de toujours punir les élèves pour leurs mauvais choix, récompensez-les pour leurs bonnes actions. J'utilise un système de renforcement depuis 2008 qui fonctionne à merveille avec mes élèves. Vous savez, plus ils sont tannants, plus ils ont besoin de renforcement positif (et d'amour). Félicitez-les lorsqu'ils font un bon coup. Mon système de renforcement positif en action. Les élèves en sont déjà à leur deuxième feuille. 6. Communiquer avec les parents Une communication ouverte entre l'école et la maison est essentielle. Établissez un premier contact le plus tôt possible, que ce soit à une soirée d'information ou dans une lettre de bienvenue. Communiquez avec eux lorsqu'il y a un problème ou lorsque vous avez des inquiétudes. Selon moi, un parent devrait être avisé si son enfant manque de respect en classe ou s'il peine à compléter ses travaux. Savez-vous quel est mon truc avec les élèves difficiles? Je communique avec les parents de façon régulière, en faisant un effort de souligner les bons coups. J'ai un élève en tête justement, à qui j'ai enseigné il y a quelques années qui était assez problématique. À force de le féliciter et d'envoyer des courriels positifs à ses parents lorsqu'ils avaient une belle journée, j'étais devenue sa meilleure alliée. Essayez-le, vous verrez la différence! 7. Donner des consignes claires Avant de mettre les élèves à la tâche, assurez-vous que vos consignes soient claires. Écrivez-les au tableau (numérotez-les, c'est encore mieux). Affichez les référentiels qu'ils peuvent utiliser pour avoir plus d'information à l'écran ou à l'aide d'une aimant sur le tableau. Ils pourront les retrouver plus facilement dans leur cartable. Si vous avez oublié de donner une consigne et que vous voulez interrompre leur temps de travail, assurez-vous d'avoir le silence et l'attention de tous avant de parler. Sinon vos propos risquent d'être compris seulement par quelques uns. Au lieu de lever la voix ou d'éteindre les lumières lorsque je veux leur attention une fois qu'ils travaillent en équipe, j'utilise ma phrase du silence : Si tu m'entends, lève la main. Je la répète deux ou trois fois et, habituellement, j'ai l'attention de tous. Je dois par contre parfois ajouter la phrase suivante : Si tu as la main levée, garde la bouche fermée. 8. Utiliser une minuterie Pour être engagés et rester à la tâche, un élève doit connaître les deux choses suivantes : 1. Qu'est-ce que je dois faire? 2. Combien de temps ai-je pour le faire? Une fois vos consignes données et inscrites au tableau, affichez une minuterie à l'écran ou utilisez un sablier pour délimiter le temps de travail. Ce truc est fantastique lors des travaux d'équipe. Les élèves ont plus de chances d'avoir un produit final s'ils ont reçu une contrainte de temps. Sans contrainte, ils risquent de socialiser et votre travail, aussi intéressant qu'il soit, passera au deuxième plan. Je mesure parfois le temps de travail en chansons au lieu de minutes : Vous avez deux chansons pour corriger votre dictée. Par contre, avec mes groupes plus agités ou plus facilement distraits, j'évite de le faire trop souvent. La musique pour certains est une distraction qui fait aussi augmenter le volume du bruit dans le local. 9. Aménager la classe selon votre style d'enseignement et vos besoins Un nouvel enseignant, selon moi, devrait premièrement établir une gestion de classe solide avant de s'aventurer dans l'aménagement flexible. Il n'y a rien de mal à placer les pupitres de façon plus traditionnelle le temps d'apprendre à connaître vos élèves. Des pupitres collés deux par deux ou même placés en rangées aideront les élèves à éviter les distractions, à être mieux attentifs durant les consignes et à rester concentrés durant les tâches individuelles. Les meubles peuvent facilement être déplacés temporairement pour une activité de groupe. L'aménagement de la classe n'empêche pas les activités pédagogiques qui peuvent y avoir lieu. Faire la gestion de classe lorsque nos élèves sont assis en groupes de quatre, ou encore lorsqu'ils n'ont pas tous un pupitre, est un grand défi, même pour les enseignants chevronnés. Pensez-y bien. Optez peut-être pour un aménagement plus flexible après les vacances de Noël lorsque les élèves comprendront mieux vos normes de fonctionnement ou lors d'activités spéciales durant l'année. À chacun son style. Découvrez le vôtre avant de vous aventurer dans de gros projets. Faites la tournée de ma salle de classe pour voir comment j'assigne les places lors des premières semaines d'école. Il est aussi une bonne idée d'assigner des places. Celles-ci peuvent changer à chaque mois si vous le voulez. Toutefois, un préadolescent sociable doit comprendre que choisir son espace de travail est un privilège. Le but premier de la salle de classe est l'apprentissage. C'est le rôle de l'enseignant de choisir un plan de classe qui facilitera la concentration et favorisera l'apprentissage de ses élèves. S’asseoir avec son ami n'est probablement pas le meilleur choix. En ayant des places assignées, vous assurerez aussi un meilleur suivi avec vos suppléants lors d'une absence. Vous pourrez aussi utiliser le choix de place comme récompense durant l'année (journées spéciales, fin de mois, activités en équipes, etc.). Mes plans de classe sont affichés à l'avant, accessibles pour les élèves et les suppléants. 10. Planifier les débuts et les fins de cours Lorsqu'un élève entre dans ma classe, il sait ce qu'il fera durant la période grâce au menu du jour. Il sait aussi ce qu'il doit faire au son de la cloche puisque j'inscris une consigne au tableau sous une grosse image de cloche. Cette consigne est assez simple, demandant aux élèves de sortir une feuille, d'aller chercher leur ordinateur ou même de continuer un travail déjà entamé. On peut aussi afficher des activités relais ou des énigmes qu'ils peuvent compléter dans un cahier à cet effet ou sur des cartes. Choisissez ce qui vous convient le mieux. Chose certaine, cette pratique fait en sorte que le cours commence par lui-même, sans que vous ayez eu à demander à vos élèves de se taire. Pour renforcer cette routine de début de cours, j'utilise mon système de récompense. Les élèves s'habituent durant les premières semaines scolaires. Ayez aussi des activités pour vos élèves lorsqu'ils finissent un travail, sinon, certains se feront un plaisir de déranger les autres. J'ai un cahier d'activités (mots croisés, sudoku, dessin, énigmes, etc.), des revues et des mini-romans à cet effet. J'encourage aussi les élèves à s'avancer dans leurs devoirs ou à faire de la lecture personnelle. J'indique souvent l'activité de fin de cours au tableau, à la suite de mes consignes pour un travail. Cette stratégie est particulièrement importante lors d'une évaluation, pour vous assurer que les plus rapides soient occupés et silencieux jusqu'à la fin du temps alloué. Il y a toujours une consigne au tableau, sous la cloche, lorsque les élèves entrent en classe. Mon cartable d'activités et les mini-romans pour les élèves qui terminent leur travail tôt. Bref, nous avons tous un style d'enseignement différent. Comme jeune enseignante en début de carrière, c'était mon organisation, ma fermeté et ma constance qui m'ont permis de survivre. Je n'étais pas parfaite et je suis loin de l'être encore aujourd'hui. Je m'adapte à chaque groupe et aux changements dans le système scolaire. Certains jours je suis moins patiente, d'autres je suis moins conséquente (surtout si j'ai soigné un enfant malade une grande partie de la nuit). Cependant, les élèves seront plus stables et profiteront moins de moi ces jours là s'ils connaissent et respectent déjà mes normes de fonctionnement. Parce que, dans le fond, c'est ce qu'on cherche à établir dans notre salle de classe : le respect. Grâce à une gestion de classe gagnante, nous allons créer un environnement où règne le respect, pour nos élèves, mais pour nous aussi.

Voici une affiche pour que les élèves se rappellent régulièrement ce qu'est-ce le travail de groupe. Article original rédigé par romy et publié sur un petit coin de partage Reproduction interdite

Depuis toutes les années que nous enseignons dans un milieu anglophone, nous avons essayé plusieurs techniques avant d’aboutir à un système d’émulation vraiment efficace. La monnaie monstrueusement populaire. En effet, avec des MONSTRARS, une monnaie très recherchée par nos petits monstres, nous parvenons à les motiver pour parler en français entre eux. Ils peuvent évidemment […]

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Les élèves d’aujourd’hui zappent et les systèmes de gestion du comportement ont parfois du mal à tenir sur la durée. Une petite variation de temps en temps permet de remobiliser les élèves. L’activité « l’élève mystère » est à mettre en place ponctuellement quand le système utilisé en classe commence à donner des signes de fatigue. Elle […]

La gestion de la classe est à mes yeux l'élément le plus important à maîtriser comme enseignant. Une gestion de classe efficace favorise l'apprentissage, crée un environnement sécurisant et réduit le nombre d'interventions disciplinaires. Je vous partage ici 10 trucs pour avoir une bonne gestion de classe. Les nouveaux enseignants d'aujourd'hui entrent dans un système d'éducation où l'on favorise les échanges, la collaboration et l'aménagement flexible. Sans avoir de prime abord une gestion de classe solide, ces initiatives qui sont supposées enrichir l'environnement d'apprentissage viendront y nuire. De là vient l'importance d'instaurer des routines et des règles claires avec vos élèves dès le début de l'année. Ma carrière jusqu'à présent s'est déroulée dans une école secondaire auprès de préadolescents de 12 et 13 ans. J'ai développé ces stratégies au fil des ans (j'enseigne depuis plus de dix ans), certaines venant de ma tête, d'autres de livres, de formations ou de mes collègues. Les opinions dans le texte sont les miennes et ne conviendront pas nécessairement au style d'enseignement ou aux valeurs scolaires de tous. Utilisez ce qui vous sera utile. Ma clientèle viendra aussi teinter les stratégies que je vous présenterai. Il sera donc nécessaire pour vous d'adapter certains astuces selon le groupe d'âge auquel vous enseignez. 10 stratégies incontournables pour une gestion de classe efficace 1. Créer un lien positif avec ses élèves Que se soit en les accueillant à la porte lorsqu'ils entrent dans votre classe, en vous intéressant à leurs intérêts ou en les laissant personnaliser leur espace de travail, vous démontrez à vos élèves qu'ils sont importants et qu'ils sont respectés. J'aime demander aux élèves de décorer mon babillard en début d'année et j'y affiche aussi des photos de mes groupes. Ils se sentent chez eux dans mon local. Commencer le cours en leur souhaitant la bienvenue (Bon matin! Bon après-midi!) et en leur demandant s'ils vont bien crée un environnement bienveillant. Un élève qui se sent accueilli, écouté et respecté sera plus motivé à respecter votre façon de fonctionner et vos règles de vie. 2. Marcher la classe On nous apprenait cette stratégie en formation lors de mon entrée en poste en 2007. Et comme elle est précieuse! La proximité règle plusieurs problèmes de discipline. Marcher dans le local pendant que vous parlez ou donnez des consignes garde les élèves alertes. Ils vont tourner la tête ou même tout le corps pour vous suivre des yeux. Durant un temps de travail au siège (seul ou en équipe), circuler entre les pupitres vous permet de voir si les élèves sont à la tâche et fera en sorte que les plus bavards se forceront d'avoir au moins l'air de travailler lorsque vous arriverez à proximité. Si un élève dérange, vous approcher de lui ou vous placer à côté de sa chaise pour donner vos consignes suffira souvent pour qu'il arrête... sans même que vous ayez prononcé son nom. 3. Insister sur le droit de parole Lorsque vous élaborez vos règles de vie en début d'année, assurez-vous d'adresser le droit de parole. Un enseignant qui a le droit de parole ne devrait pas se faire interrompre par un élève. Si un élève choisit de parler lorsqu'il n'a pas le droit de parole, je m'arrête, je le regarde et je lui pose la question suivante : Qui a le droit de parole?. Habituellement, c'est suffisant pour qu'il se taise. J'utilise aussi le non verbal pour démontrer à un élève qu'il parle sans avoir le droit de parole. Les élèves aiment poser des questions sans lever la main. Si un élève m'adresse la parole sans avoir levé la main, je le regarde, sans rien dire, et je lève ma main (pour lui indiquer qu'il devait lever sa main avant de parler). Je porte ensuite mon attention vers un autre élève qui a la main levée, pour finalement revenir au premier élève s'il a compris qu'il devait lever sa main. Une enseignante lors de mon premier stage en enseignement m'avait démontré l'importance de ne pas répondre aux commentaires gratuits des élèves (si un élève parle sans avoir levé la main où lors d'un moment inapproprié). J'avais constaté à quel point je répondais souvent aux élèves qui n'avaient pas le droit de parole, surtout à ceux qui commentaient ou posaient des questions au sujet du travail. Cela ne faisait que confirmer aux autres que le droit de parole n'était pas important et que tout le monde pouvait parler quand il le souhaitait. En faisant cette prise de conscience, j'ai pu ajuster ma façon de faire et j'ai vu des résultats positifs. Les règles d'or sont à la vue de tous dans mon local. 4. Limiter les déplacements J'ai une règle claire en classe : tu restes assis à ta place lors des instructions et pendant les capsules d'enseignement. Si un élève doit se lever durant ce temps, il doit lever la main et demander la permission. Durant les temps de travail au siège, je permets aux élèves de se lever pour se moucher, tailler leur crayon, aller chercher une ressource ou me poser une question. Par contre, dans un groupe plus turbulent ou lors d'une journée plus mouvementée, ma règle change un peu et les élèves doivent demander la permission de circuler même durant ces moments. Si l'enseignant marche la classe, il peut facilement répondre aux questions des élèves sans qu'eux aient à les trouver, enlevant le besoin de se lever. Avec mes préados, une classe peut facilement devenir un zoo si nous ne limitons pas les déplacements. Un attroupement devant le taille crayon, une chorale de nez qui se mouchent près de la poubelle, une bataille de manuels scolaires près des étagères, un ordinateur échappé par terre... Gardez en tête que j'enseigne des cours de 60 minutes après lesquels mes élèves ont 7 minutes de pause pour socialiser et se rendre à leur prochain cours. Je leur permet tout de même de circuler durant des transitions (entre les travaux), parfois un petit groupe à la fois selon les élèves. De plus, si je sens mes élèves plus agités que la norme une journée, je mets une bonne chanson et ils peuvent se lever, s'étirer et (pour les braves) danser. 5. Être conséquent L'élève doit comprendre les règles d'or de la classe. Faites-y référence souvent (affichez-les!). Il doit aussi comprendre quelle conséquence se rattache à ses mauvais choix. Parlez-en et soyez constants. Chaque mauvais choix a sa conséquence et celle-ci est appliquée de façon constante, peu importe l'élève, à chaque fois qu'il se produit. Cela demande beaucoup de concentration et d'énergie de votre part, surtout en début d'année, mais ça en vaudra le coup une fois votre gestion de classe établie. Vous vous féliciterez en février lorsque vos élèves seront encore à l'ordre et respectueux. Au lieu de toujours punir les élèves pour leurs mauvais choix, récompensez-les pour leurs bonnes actions. J'utilise un système de renforcement depuis 2008 qui fonctionne à merveille avec mes élèves. Vous savez, plus ils sont tannants, plus ils ont besoin de renforcement positif (et d'amour). Félicitez-les lorsqu'ils font un bon coup. Mon système de renforcement positif en action. Les élèves en sont déjà à leur deuxième feuille. 6. Communiquer avec les parents Une communication ouverte entre l'école et la maison est essentielle. Établissez un premier contact le plus tôt possible, que ce soit à une soirée d'information ou dans une lettre de bienvenue. Communiquez avec eux lorsqu'il y a un problème ou lorsque vous avez des inquiétudes. Selon moi, un parent devrait être avisé si son enfant manque de respect en classe ou s'il peine à compléter ses travaux. Savez-vous quel est mon truc avec les élèves difficiles? Je communique avec les parents de façon régulière, en faisant un effort de souligner les bons coups. J'ai un élève en tête justement, à qui j'ai enseigné il y a quelques années qui était assez problématique. À force de le féliciter et d'envoyer des courriels positifs à ses parents lorsqu'ils avaient une belle journée, j'étais devenue sa meilleure alliée. Essayez-le, vous verrez la différence! 7. Donner des consignes claires Avant de mettre les élèves à la tâche, assurez-vous que vos consignes soient claires. Écrivez-les au tableau (numérotez-les, c'est encore mieux). Affichez les référentiels qu'ils peuvent utiliser pour avoir plus d'information à l'écran ou à l'aide d'une aimant sur le tableau. Ils pourront les retrouver plus facilement dans leur cartable. Si vous avez oublié de donner une consigne et que vous voulez interrompre leur temps de travail, assurez-vous d'avoir le silence et l'attention de tous avant de parler. Sinon vos propos risquent d'être compris seulement par quelques uns. Au lieu de lever la voix ou d'éteindre les lumières lorsque je veux leur attention une fois qu'ils travaillent en équipe, j'utilise ma phrase du silence : Si tu m'entends, lève la main. Je la répète deux ou trois fois et, habituellement, j'ai l'attention de tous. Je dois par contre parfois ajouter la phrase suivante : Si tu as la main levée, garde la bouche fermée. 8. Utiliser une minuterie Pour être engagés et rester à la tâche, un élève doit connaître les deux choses suivantes : 1. Qu'est-ce que je dois faire? 2. Combien de temps ai-je pour le faire? Une fois vos consignes données et inscrites au tableau, affichez une minuterie à l'écran ou utilisez un sablier pour délimiter le temps de travail. Ce truc est fantastique lors des travaux d'équipe. Les élèves ont plus de chances d'avoir un produit final s'ils ont reçu une contrainte de temps. Sans contrainte, ils risquent de socialiser et votre travail, aussi intéressant qu'il soit, passera au deuxième plan. Je mesure parfois le temps de travail en chansons au lieu de minutes : Vous avez deux chansons pour corriger votre dictée. Par contre, avec mes groupes plus agités ou plus facilement distraits, j'évite de le faire trop souvent. La musique pour certains est une distraction qui fait aussi augmenter le volume du bruit dans le local. 9. Aménager la classe selon votre style d'enseignement et vos besoins Un nouvel enseignant, selon moi, devrait premièrement établir une gestion de classe solide avant de s'aventurer dans l'aménagement flexible. Il n'y a rien de mal à placer les pupitres de façon plus traditionnelle le temps d'apprendre à connaître vos élèves. Des pupitres collés deux par deux ou même placés en rangées aideront les élèves à éviter les distractions, à être mieux attentifs durant les consignes et à rester concentrés durant les tâches individuelles. Les meubles peuvent facilement être déplacés temporairement pour une activité de groupe. L'aménagement de la classe n'empêche pas les activités pédagogiques qui peuvent y avoir lieu. Faire la gestion de classe lorsque nos élèves sont assis en groupes de quatre, ou encore lorsqu'ils n'ont pas tous un pupitre, est un grand défi, même pour les enseignants chevronnés. Pensez-y bien. Optez peut-être pour un aménagement plus flexible après les vacances de Noël lorsque les élèves comprendront mieux vos normes de fonctionnement ou lors d'activités spéciales durant l'année. À chacun son style. Découvrez le vôtre avant de vous aventurer dans de gros projets. Faites la tournée de ma salle de classe pour voir comment j'assigne les places lors des premières semaines d'école. Il est aussi une bonne idée d'assigner des places. Celles-ci peuvent changer à chaque mois si vous le voulez. Toutefois, un préadolescent sociable doit comprendre que choisir son espace de travail est un privilège. Le but premier de la salle de classe est l'apprentissage. C'est le rôle de l'enseignant de choisir un plan de classe qui facilitera la concentration et favorisera l'apprentissage de ses élèves. S’asseoir avec son ami n'est probablement pas le meilleur choix. En ayant des places assignées, vous assurerez aussi un meilleur suivi avec vos suppléants lors d'une absence. Vous pourrez aussi utiliser le choix de place comme récompense durant l'année (journées spéciales, fin de mois, activités en équipes, etc.). Mes plans de classe sont affichés à l'avant, accessibles pour les élèves et les suppléants. 10. Planifier les débuts et les fins de cours Lorsqu'un élève entre dans ma classe, il sait ce qu'il fera durant la période grâce au menu du jour. Il sait aussi ce qu'il doit faire au son de la cloche puisque j'inscris une consigne au tableau sous une grosse image de cloche. Cette consigne est assez simple, demandant aux élèves de sortir une feuille, d'aller chercher leur ordinateur ou même de continuer un travail déjà entamé. On peut aussi afficher des activités relais ou des énigmes qu'ils peuvent compléter dans un cahier à cet effet ou sur des cartes. Choisissez ce qui vous convient le mieux. Chose certaine, cette pratique fait en sorte que le cours commence par lui-même, sans que vous ayez eu à demander à vos élèves de se taire. Pour renforcer cette routine de début de cours, j'utilise mon système de récompense. Les élèves s'habituent durant les premières semaines scolaires. Ayez aussi des activités pour vos élèves lorsqu'ils finissent un travail, sinon, certains se feront un plaisir de déranger les autres. J'ai un cahier d'activités (mots croisés, sudoku, dessin, énigmes, etc.), des revues et des mini-romans à cet effet. J'encourage aussi les élèves à s'avancer dans leurs devoirs ou à faire de la lecture personnelle. J'indique souvent l'activité de fin de cours au tableau, à la suite de mes consignes pour un travail. Cette stratégie est particulièrement importante lors d'une évaluation, pour vous assurer que les plus rapides soient occupés et silencieux jusqu'à la fin du temps alloué. Il y a toujours une consigne au tableau, sous la cloche, lorsque les élèves entrent en classe. Mon cartable d'activités et les mini-romans pour les élèves qui terminent leur travail tôt. Bref, nous avons tous un style d'enseignement différent. Comme jeune enseignante en début de carrière, c'était mon organisation, ma fermeté et ma constance qui m'ont permis de survivre. Je n'étais pas parfaite et je suis loin de l'être encore aujourd'hui. Je m'adapte à chaque groupe et aux changements dans le système scolaire. Certains jours je suis moins patiente, d'autres je suis moins conséquente (surtout si j'ai soigné un enfant malade une grande partie de la nuit). Cependant, les élèves seront plus stables et profiteront moins de moi ces jours là s'ils connaissent et respectent déjà mes normes de fonctionnement. Parce que, dans le fond, c'est ce qu'on cherche à établir dans notre salle de classe : le respect. Grâce à une gestion de classe gagnante, nous allons créer un environnement où règne le respect, pour nos élèves, mais pour nous aussi.

Un système de régulation du comportement positif au cycle 2.

ORGANISATION DE LA CLASSE ET DE LA COOPÉRATION FICHES DE RESPONSABILITÉS POSSIBLES

Fiche de réflexion à donner aux élèves qui n'ont pas respecté une règle de l'école ou de la classe.

Un article pour expliquer le fonctionnement du conseil coopératif dans ma classe et télécharger le matériel nécessaire.

“Maitresse, j’ai fini ! Je fais quooooiiiiiiii ?” Je pense que l’on a tous un jour entendu cette phrase dans notre classe. Autant vous dire qu’avec un triple niveau cycle 2 & 3, il est primordial d’avoir une batterie de petites activités pour “occuper” les élèves rapides ! Depuis des années, j’ai accumulé dans ma classe des livres, des jeux de société, des activités glanées sur le net. Ces activités occupationnelles étaient en libre accès dans ma classe. Résultat ? Des jeux abîmés, certains boudés par les élèves et un joyeux bazar lors des parties de Uno en fond de classe pendant la séance de lecture en dirigé ! Bref, il était temps d’organiser un peu tout ça ! Un coin d’autonomie cadré & organisé Cette année, j’ai donc décidé de limiter l’accès à ces activités en les faisant tourner par période scolaire. Cela me permettra d’introduire de nouveaux jeux en fonction des apprentissages et que les élèves découvrent de nouvelles activités. Elles seront rangées dans des étagères et étiquetées. De plus, un tableau d’organisation permettra de limiter le volume sonore et l’organisation spatiale en fond de classe : le mode “chut” : le bruit est interditle mode “papote“: des discussions entre élèves sont autoriséesle mode “assis” : les activités doivent être faites à sa placele mode “bouge” : les élèves peuvent s’installer en fond de classe ou sur des espaces communs. Je changerai les “modes” selon les conditions de travail voulues avec mon groupe d’élèves en dirigé. Les activités proposées Pour la période 2, j’ai décidé de limiter au minimum les activités “occupationnelles”. En effet, je reviens en classe après 7 mois d’absence, il me faut donc du temps pour recadrer mon groupe classe. Voici donc les activités à disposition : la lecture plaisir : les livres de la bibliothèque de classe !les puzzles : 2 puzzles de géographie trouvées chez Action Des dessins pas à pas du blog de lamaitressedecm1Des dessins spirales issus d’un livret trouvé chez ActionDes ceintures de calculs de chez Maitresse MéganeDes jeux de société en duo : mastermind, bataille navale …Des jeux de société à plusieurs joueurs : Mathssumo de chez Mattika, crazy chrono .. Pour les prochaines périodes, je proposerai des rallyes lectures, des jeux de fractions voire des logiciels éducatifs au coin informatique. Comment faire pour que tous les élèves participent à ces activités ? Ces activités ont un but “occupationnel”, il n’y a pas d’apprentissage derrière leur utilisation mais seulement du réinvestissement. Cette organisation permet aux élèves les plus rapides de ne pas rester à rien faire, de manière un peu plus “fun” que de faire des exercices supplémentaires. Cependant, pour les élèves les moins rapides, la différenciation en classe (notamment sur la longueur des exercices par exemple) leur permet d’avoir aussi un temps d’autonomie. Cela m’arrive aussi de proposer un créneau d’autonomie/jeu en fin de période. Attention donc à ne pas confondre cette organisation avec des ateliers autonomes de manipulation que l’on peut retrouver dans certaines classes. Les documents à disposition Vous avez été nombreux sur instagram à me demander les étiquettes du tableau d’organisation. Les voici en téléchargement libre ! (Désolée, mais je ne partage pas les trames modifiables, donc n’hésitez pas à vous en inspirer).

Comme je l'ai dit dans mon post Instagram, l'an dernier, dans un souci pratique et écologique j'ai créée ce cahier du soir. C'est après avoir vu les cahiers de liaison et de correspondance de deux instacollègues j'ai eu envie de l'adapter à ma classe pour retirer mon cahier du soir, cahier de liaison et cahier de leçons et regrouper les tout en un seul cahier !Je vous montre les cahiers qui m'ont inspirée le mien, je les remercie de m'avoir permis de partager mon cahier suite à leurs idées (en c

Cette méthodologie peut être déclinée dans toutes les matières et pour toutes les notions. Un exemple pour apprendre l'orthographe d'un mot avec la gestion mentale.

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Para establecer una adecuada comunicación y mejorar los procesos de enseñanza y aprendizaje dentro de un aula, es importante que el docente, además de su saber pedagógico, establezca una adecuada distribución de los espacios en el interior del aula. Individual en hileras verticales:. Es la que menos gusta pero una de las más usadas ya que se le dota al alumno el total de la responsabilidad del esfuerzo de aprendizaje. También es útil cuando se trabajan con medios tecnológicos individuales como ordenadores portátiles o tabletas. En parejas: muy conocida en España, especialmente en los niveles de primaria y secundaria. El emparejamiento permite el aprendizaje colaborativo a pequeña escala , pero también conlleva el riesgo de distraer a los mejores alumnos. En pequeños grupos: permite el aprendizaje cooperativo, que los alumnos con conocimientos o habilidades más adelantadas puedan enseñar a sus compañeros. El docente es considerado como un asesor. El inconveniente es que los alumnos pueden distraerse . En hileras horizontales: interesante para mejorar el espacio en clase, por ejemplo en la universidad o en las clases dotadas de equipos informáticos fijos para todos los alumnos. Esta disposición dificulta el fomento de la participación. Semicírculo o U: Otorga la posibilidad de crear 3 zonas de trabajo (laterales y fondo) Congreso o círculo completo: no es muy útil para las explicaciones de contenidos. Se suele recurrir para la realización de actividades o compartir experiencias. Escenario: como recurso de uso ocasional, se pueden retirar las mesas a los laterales del aula, y mantener en el centro-fondo las sillas, para que los alumnos visualicen como público una conferencia, actuación o pizarra digital . Por áreas de trabajo: está presente en la etapa de educación infantil ( no tanto en primaria y secundaria). Según este modelo el aula se divide en espacios individuales .Aunque es una distribución muy interesante.Algunas ideas:

Début de la séquence : Reconnaître les polygones, jeu du portrait, diaporama d’apprentissage : des activités amusantes avec les pingouins ! Clic sur l’image ! Construction de polygones : Matériel : spaghetti et pâte à modeler 😀 CONSTRUCTION LES POLYGONES – PUZZLE COEUR : Cahier interactif : identification des polygones, […]

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Code de vie et mesures d'encadrement à l'école primaire du Grand-Chêne, située à Pierrefonds, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

Cette semaine, nous avons fait le bilan de la veille qu’Eduvoices diffuse sur Facebook et Twitter. Certaines publications ont été…

Eh oui, ça arrive parfois. 5 minutes, c en'est pas assez pour faire un petit peu d'anglais, et le furet, c'est sympa mais bon... Je suis allée sur Teachers pay Teachers ( encore!!), et j'ai trouvé!! Des cartes, à mettre dans une boite. Il nous reste...

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