Le Directoire est la forme de gouvernement utilisée par la Première République française, du 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV) au 9 novembre 1799 (18 brumaire an VIII). Il tire son nom des cinq Directeurs détenteurs du pouvoir exécutif. Le 27 juillet 1794, la chute de Robespierre marqua la fin de la sinistre Terreur et le début de la réaction thermidorienne. Dès le lendemain de sa mort sur l’échafaud, on vit reparaître les carrosses ; il y eut de nouveau des maîtres et des domestiques. Quand la loi du maximum fut abolie, et surtout, quand le Directoire eut succédé à la Convention, les magasins se signalèrent par leurs étalages. Au lendemain de la Terreur, les Français sortis des prisons ou revenus d’exil, ou tout simplement soulagés de voir la fin de la Terreur, se jetèrent avec frénésie dans tous les plaisirs. Parmi les trente ou quarante théâtres et 644 bals publics qui faisaient recette, il y avait les bals des victimes, où n’étaient admis que ceux qui affirmaient avoir perdu des parents par l’échafaud, où l’on dansait en habits de deuil, et où l’on saluait d’un coup sec de la tête, comme si elle eût été frappée du couteau de la guillotine. Dans les théâtres, on applaudissait les allusions qui semblaient avoir trait au jacobinisme, à la tyrannie ; la « jeunesse dorée », les muscadins, ainsi nommés parce que le parfum du musc et celui de la muscade faisaient alors fureur, applaudissaient les allusions hostiles à la République. C’est dans cet environnement que la jeunesse, qui décidait du suprême bon ton de l’époque, depuis le choix du costume jusqu’aux formes du langage, lança une nouvelle mode : les hommes, élégants, muscadins, merveilleux ou incroyables, portaient de longues tresses de cheveux, tombant sur les épaules, ou les cheveux abattus le long des tempes que l’on nommait « oreilles de chien » ; un peigne d’écaille relevait, derrière la tête, de manière à figurer un chignon et à rappeler la toilette des condamnés à mort, des cheveux qui devaient être coupés avec un rasoir et non des ciseaux, jugés trop vulgaires. Ils portaient, d’immenses anneaux aux oreilles, d’énormes lunettes sur le nez ou bien un énorme binocle à long manche devant les yeux, comme s’ils étaient affectés de myopie. Les élégantes de 1797 ne restèrent pas en arrière de leurs cavaliers : les Merveilleuses, empruntant à l’Antiquité païenne. Elles prétendirent s’habiller ou plutôt se déshabiller à la grecque ou à la romaine, leur toilette consistant principalement en manteaux, costumes, tuniques à la grecque. La mythologie étant à l’ordre du jour, il y eut des tuniques « à la Cérès » et « à la Minerva », des redingotes « à la Galathée », des robes « à la Flore », « à la Diane », « à l’Omphale ». Ne se vêtant que d’étoffes légères et même diaphanes, ces robes étaient trop collantes pour qu’on puisse y faire des poches, elles imaginèrent de porter le mouchoir dans un sac appelé, d’un mot grec, « balantine » ou, d’un mot latin, « réticule ». Se chaussant de cothurnes, de sandales attachées au-dessus de la cheville par des rubans entrecroisés ou des lanières garnies de perles, quelques-unes joignirent à l’adoption de ces costumes de nouvelles excentricités : la reine des merveilleuses, Thérésa Tallien ayant imaginé d’orner les doigts de ses pieds laissés à nu de bagues de prix, elles l’imitèrent et portèrent des cercles d’or aux jambes. La leçon de danse Au bureau de la diligence Une noce La présentation La romance à la mode Au Jardin des Tuileries Les Merveilleuses
There's a famous American song "Yankee Doodle" – you might've heard of it – the lyrics go like this: "Yankee Doodle went to town, A-riding on a pony, Stuck a feather in his cap, And called it macaroni." The familiar patriotic tune was in fact created by the British to mock the Americans during the W
The French Republic. Reaction under the Directory. The fashions à la Bastille. Coiffures "à la victime" and "à la Titus". The Merveilleuses.
Le Directoire est la forme de gouvernement utilisée par la Première République française, du 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV) au 9 novembre 1799 (18 brumaire an VIII). Il tire son nom des cinq Directeurs détenteurs du pouvoir exécutif. Le 27 juillet 1794, la chute de Robespierre marqua la fin de la sinistre Terreur et le début de la réaction thermidorienne. Dès le lendemain de sa mort sur l’échafaud, on vit reparaître les carrosses ; il y eut de nouveau des maîtres et des domestiques. Quand la loi du maximum fut abolie, et surtout, quand le Directoire eut succédé à la Convention, les magasins se signalèrent par leurs étalages. Au lendemain de la Terreur, les Français sortis des prisons ou revenus d’exil, ou tout simplement soulagés de voir la fin de la Terreur, se jetèrent avec frénésie dans tous les plaisirs. Parmi les trente ou quarante théâtres et 644 bals publics qui faisaient recette, il y avait les bals des victimes, où n’étaient admis que ceux qui affirmaient avoir perdu des parents par l’échafaud, où l’on dansait en habits de deuil, et où l’on saluait d’un coup sec de la tête, comme si elle eût été frappée du couteau de la guillotine. Dans les théâtres, on applaudissait les allusions qui semblaient avoir trait au jacobinisme, à la tyrannie ; la « jeunesse dorée », les muscadins, ainsi nommés parce que le parfum du musc et celui de la muscade faisaient alors fureur, applaudissaient les allusions hostiles à la République. C’est dans cet environnement que la jeunesse, qui décidait du suprême bon ton de l’époque, depuis le choix du costume jusqu’aux formes du langage, lança une nouvelle mode : les hommes, élégants, muscadins, merveilleux ou incroyables, portaient de longues tresses de cheveux, tombant sur les épaules, ou les cheveux abattus le long des tempes que l’on nommait « oreilles de chien » ; un peigne d’écaille relevait, derrière la tête, de manière à figurer un chignon et à rappeler la toilette des condamnés à mort, des cheveux qui devaient être coupés avec un rasoir et non des ciseaux, jugés trop vulgaires. Ils portaient, d’immenses anneaux aux oreilles, d’énormes lunettes sur le nez ou bien un énorme binocle à long manche devant les yeux, comme s’ils étaient affectés de myopie. Les élégantes de 1797 ne restèrent pas en arrière de leurs cavaliers : les Merveilleuses, empruntant à l’Antiquité païenne. Elles prétendirent s’habiller ou plutôt se déshabiller à la grecque ou à la romaine, leur toilette consistant principalement en manteaux, costumes, tuniques à la grecque. La mythologie étant à l’ordre du jour, il y eut des tuniques « à la Cérès » et « à la Minerva », des redingotes « à la Galathée », des robes « à la Flore », « à la Diane », « à l’Omphale ». Ne se vêtant que d’étoffes légères et même diaphanes, ces robes étaient trop collantes pour qu’on puisse y faire des poches, elles imaginèrent de porter le mouchoir dans un sac appelé, d’un mot grec, « balantine » ou, d’un mot latin, « réticule ». Se chaussant de cothurnes, de sandales attachées au-dessus de la cheville par des rubans entrecroisés ou des lanières garnies de perles, quelques-unes joignirent à l’adoption de ces costumes de nouvelles excentricités : la reine des merveilleuses, Thérésa Tallien ayant imaginé d’orner les doigts de ses pieds laissés à nu de bagues de prix, elles l’imitèrent et portèrent des cercles d’or aux jambes. La leçon de danse Au bureau de la diligence Une noce La présentation La romance à la mode Au Jardin des Tuileries Les Merveilleuses
Print of a fashionable merveilleuse c.1795-1796 with her hair styled "a la victime" (in imitation of condemned prisoners' chopped hair).
There's a famous American song "Yankee Doodle" – you might've heard of it – the lyrics go like this: "Yankee Doodle went to town, A-riding on a pony, Stuck a feather in his cap, And called it macaroni." The familiar patriotic tune was in fact created by the British to mock the Americans during the W
The French Republic. Reaction under the Directory. The fashions à la Bastille. Coiffures "à la victime" and "à la Titus". The Merveilleuses.
Joséphine and Juliette: Neoclassical Goddesses of Paris Fashion
There's a famous American song "Yankee Doodle" – you might've heard of it – the lyrics go like this: "Yankee Doodle went to town, A-riding on a pony, Stuck a feather in his cap, And called it macaroni." The familiar patriotic tune was in fact created by the British to mock the Americans during the W
1. An Artist's Utopian Vision from the Early 1900s Wenzel Hablik (1881) was a painter, graphic artist, architect, designer, and craftsman from Bohemia of the early twentieth century, associated with German Expressionism. At the age of six, he found a specimen o
Macaroni, Maccaroni, and the Macaronis were not the masculine dandies made popular by the outspoken arbiter of fashion, Beau Brummell in the early 1800s,
There's a famous American song "Yankee Doodle" – you might've heard of it – the lyrics go like this: "Yankee Doodle went to town, A-riding on a pony, Stuck a feather in his cap, And called it macaroni." The familiar patriotic tune was in fact created by the British to mock the Americans during the W
This is part two of the plates from Incroyables et Merveilleuses de 1814. Part one can be found here. This one is all about the pattern detail- from her sash to her stockings! Amazing hair! 1. LOOK AT THOSE SHOES! 2. Falling skater- historic LOLs, y'all! Bonnet envy.
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Louis Hayward in tights! Edgar Ulmer’s reputation rests largely on a series of no-budget, claustrophobic noirs and thrillers like Strange Illusion, Bluebeard, and of course Detour. But this director was[...]
- Les Muscadins. - Fréron et la "Jeunesse dorée". LES MUSCADINS La chute de Robespierre le 9 Thermidor 1794, sonne le glas des espérances révolutionnaires et marque le réveil des royalistes parisiens ! Les carrosses réapparaissent; les Français sortis...
Since the 18th century, satirists have had a fun time mocking dandies. In Hogarth to Cruickshank: social change in graphic satire, 1967, (Walker Publishing) Mary Dorothy George classified 3 differ…
Days of the Directoire. Costumes under the French Revolution. Impossibles, Merveilleuses and Incroyables. Contemporary fashions in Paris.
Les Bals des victimes étaient des bals créés par des associations après la période de la Terreur. Pour être admis dans ces associations ou dans ces bals, on devait avoir eu un proche parent guillotiné pendant la Révolution.
Napoleonic-era naval uniform Naval History Museum in Venice When Napoleon was in Italy he is supposed to have remarked "All Italians are plunderers. [Gli Italiani tutti ladroni.]" Whereupon an Italian lady, overhearing him, replied "Not all, but a good part. [Non tutti, ma buona parte.]" Edit: You know, on closer reading I wonder if "buona parte" was intended as a pun on "Bonaparte" by the witty lady. Hmm...
Those of us who paid any attention in history class can probably recount a few key details and players of the French Revolution – there was Marie Antoinette, Louis XVI (AKA Louis the Last) and their posse at Versailles who were eating too much cake; the revolutionaries who kicked things off by storm
Meet the stylish gender-role rebels of 1770s England.