La dernière folie de Madonna ? Un magnifique manoir à Hidden Hills, dans la banlieue chic de Los Angeles. Une maison de star à plus d’un titre puisqu’elle a justement appartenu à une autre vedette de la musique par le passé.
Maison emblématique de l’Art nouveau nancéien, œuvre d’art total de l’architecte Henri Sauvage, construite pour l’ébéniste Louis Majorelle, monument historique et propriété de la Ville de Nancy, la Villa Majorelle rouvre ses po…
Flagship of imposing bourgeois Hauts-de-Seine homesteads in Vaucresson, this Art Nouveau villa is nestled in a landscaped park.
Art Nouveau, France by Jean Noel VILTARD
Cette beau manoir de style Art Nouveau abandonné se trouve dans la ville historique de Soukhoumi en Abkhazie (un territoire dans l'ouest de la Géorgie).
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Façade de la maison Huot conçu dans le style art nouveau de l'Ecole de Nancy par l'architecte Emile André en 1903 92 - 92bis quai Claude Le Lorrain, Nancy A l'intérieur, les vitraux sont de Jacques Gruber Article de Wikipedia sur Emile André fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Andr%C3%A9
Hiver 2015/2016 Mettez à profit ce temps extraordinairement doux pour aller admirer les merveilles Art nouveau de l'Avenue Albert à Bruxelles. En hiver, les arbres dénudés de leur abondant feuillage laissent mieux voir tous les détails des façades de cette belle avenue qui a conserver presqu'entièrement son look fin de siècle. Bonne promenade Moyens de transport :trams 23, 91 et 92, semi-métro ligne 3 L'avenue Brugmann et l'avenue Molière sont très représentatives des nouvelles conceptions esthétiques et urbanistiques bruxelloises qui s'imposent à la fin du XIXème siècle: larges avenues arborées et hôtels de maîtres bourgeois plus ou moins imposants... mais, parfois, une grande liberté créatrice. Aujourd'hui, les arbres ont disparu de l'avenue Brugmann. Pas ailleurs, il vaut donc mieux se promener dans ces avenues en hiver ou au début du printemps pour admirer quelques chefs d'oeuvre de l'Art nouveau bruxellois. Au coins de ces deux avenues, 176, 178 avenue Brugmann - 177, 179 avenue Molière, Paul Vizzavona a construit en 1908 trois immeubles Art nouveau: l'hôtel Vandenbroeck (sur le coin) et deux maisons bourgeoises situées de part et d'autre de celui-ci. L'hôtel Vandenbroeck (176 avenue avenue Brugmann, 179 avenue Molière . Paul Vizzavona 1908 L'ensemble est remarquable par sa composition globale. Coté avenue Molière, il est précédé par un jardinet entouré de grilles forgées en “coup de fouet” et fixées par des piliers de pierres blanches sculptées dans l'esprit modernistes La superbe porte d'entrée du 176 avenue Brugmann. Fer forgé en coup de fouet et verre anglais Les façades associent pierres blanches et baies à arcs surbaissés ou en anse de panier et éléments décoratifs typiques de l'Art nouveau (Paul Vizzavona a travaillé dans l'atelier de Victor Horta): encadrement des baies en lignes fluides, surperbes fers forgés des deux doubles portes d'entrée de l'hôtel Vandenbroeck, balustrade de la terrasse de la tourelle d'angle. L'intérieur de ce petit palais a été conservé mais il est de style néo-classique français ... avec un jardin d'hiver orné de chinoiseries. Les deux maisons qui l'entourent font la transition avec les voisinage sans renoncer au “vocabulaire” Art nouveau avec leurs pierres tailles sculptés et de superbes garde-corps courant sur toute la longueur des façades Au 112 avenue Molière, on retrouve un peu de cet esprit dans la porte d'entrée et les piliers soutenant la grille du jardinet. Ce n'est pas le cas en face. Bas relief de Jef Lambeaux réalisé après sa mort Ce n'est pas le cas en face. Au 153-155 avenue Molière, Jules Brunfaut (qui avait signé cinq ans plus tôt le merveilleux hôtel Hannon (voir promenade n°2) construit en 1907 le gigantesque hôtel Philippot. En adoptant un style néo-classique lourdeau. Brunfaut décrète à sa façon que pour lui l'Art nouveau appartient au passé (déjà!), mais y avait-il jamais cru? . On retient cette façade uniquement pour le bas relief signé Jef Lambeaux, le sulfureux sculpteur fin de siècle emblématique et provocant (ce qui n'est pas vraiment le cas ici!). En revanche, juste à côté, au 151 avenue Molière, Jean-Baptiste Dewin construit en 1907 sa maison personnelle dans le style géométrique initié par Paul Hankar. Maison personnelle de Jean-Baptiste Dewin (1907) 151 avenue Molière Mais on y perçoit aussi les influences combinée de l'Écossais Charles Rennie Macintosh et du Viennois Joseph Hoffamnn (ce dernier était justement en train de créer à la même époque le fabuleux hôtel Stoclet, avenue de Tervueren). Désormais coincée entre l'hôtel Phillipot et un immeuble de 7 étages sans âme, cet objet insolite est d'une rare élégance avec ses fenêtres étroites dont la verticalité est encore accentuée par le dessin délicat des vitraux de la porte d'entrée et de l'imposte. Remarquez aussi, sous la corniche, les mosaïques représentant hiboux et fleurs stylisés. Elles sont un peu la signature constante de l'architecte... Double bow-window avec son délicat décor mosaïqué indisociable de l'esprit de J.-B. Dewin au début du XXème siècle L'avenue Molière débouche en cet endroit sur la superbe avenue Albert. Traçée en 1892 à l'initiative du banquier-mécène d'origine allemande Georges Brugmann (décidément très influent dans ce quartier), elle a miraculeusement conservé presque toutes ses caractéristiques architecturales et urbanistiques d'origine, y compris sa longue drève centrale parcourue aujourd'hui par deux voies de tram (semi-métro) mais toujours bordée de maroniers plus que centenaires. . Elle est classée à juste titre zone d'intérêt culturel, historique et esthétique. Suivre son cours c'est l'immersion assurée au coeur du “Bruxelles-fin-de-siècle”. Le premier étage du 217 avenue Albert signé Albert J. Dosfeld (1906) Au 217 avenue Albert, Albert J. Dosfeld construit en 1906 une maison qui réunit tous les archétypes du mouvement moderniste: façade de briques blanches vernissées rythmées par des bandes de couleurs orange; grande fenêtre circulaire bordée de briques vertes et blanches au 1er étage; garde-corps forgé en coup de fouet, triplet de fenêtres surmontées d'arcs outrepassés au dernier étage; bow-window surmonté d'une terrasse au dessus de la double porte d'entrée en verre blanc américain, fer forgé et boiseries caractéristiques: l'oval supérieur se reflétant dans la console soutenant le bow-window 133 avenue Molière, Albert J. Dosfeld(1906) 219 avenue Albert. A et A Toisoul Porte d'entrée Surprise! A deux pas de là (tournez le coin), au 133 avenue Molière, Albert J. Dosfeld a construit la soeur jumelle de cette maison. Seuls quelques détails décoratif diffèrent.L'intention de l'architecte était évidente mais, aujourd'hui, entre ce deux maisons, un immeuble à appartements d'une rare banalité ne laisse plus qu'un regret: on aimerait imaginer à quoi ressemblait le premier aménagement de ce coin de ville... et on peut s'en faire une toute petite idée nostalgique en regardant la maison construite dans le même esprit fin de siècle par les frères Auguste et Albert Toisoul, au 219 avenue Albert, juste à côté de la maison Dosfeld. Cette maison vient d'être restaurée. La façade a retrouver tout son éclat. 198 avenue Albert. Architecte Alfred Frère (1908) Au 198 Avenue Albert, Alfred Frère construit en 1908 son habitation personnelle dans le style Horta le plus pur. Une symphonie en blanc et noir. Les murs, de pierres et de briques blanches, seraient d'une grande sobriété s'il n'y avait cette courbe fluide en coup de fouet qui traverse toute la façade, reliant dans la même unité les baies vitrées de droite et de gauche à l'imposte centrale de la porte d'entrée. Le contraste de cette blancheur absolue avec les menuiseries noires est saisissant. A remarquer, les garde-corps en fer forgés qui s'ornent des symboles maçonniques : compas, équerre et le fil à plomb... L'Art nouveau c'est aussi une affaire d'idée. L'Art nouveau ou la perfection de la beauté comme un manifeste Les murs, de pierres et de briques blanches, seraient d'une grande sobriété s'il n'y avait cette courbe fluide en coup de fouet qui traverse toute la façade, reliant dans la même unité les baies vitrées de droite et de gauche à l'imposte centrale de la porte d'entrée. Le contraste de cette blancheur absolue avec les menuiseries noires est saisissant. A remarquer, les garde-corps en fer forgés qui s'ornent de symboles maçonniques : compas, équerre et fil à plomb... L'Art nouveau c'est aussi une affaire d'idées. Juste à gauche de cette belle maison, les 194 et 196 avenue 196 et 194 avenue Albert Albert, quoique plus modestes, témoignent aussi de l'engouement des bruxellois pour l'Art nouveau local. On y voit sur les travées principales, deux compositions triangulaire inversées. A gauche, partant du haut, 4, puis 2 puis 1 baie, à droite c'est 3, 1, 1. Les garde-corps en fonte sont tous de même modèle floral en coup de fouet ce qui confère une incontestable unité à l'ensemble. En passant, remarquez le très beau vitrail-paon dominant Vitrail-paon, 135 avenue Albert la porte d'entrée du 135 avenue Albert. On en verra d'autres un peu plus avant... Au 131 avenue Albert, J. Renard signe en 1913 cette belle façade de briques vernissées blanches et verte avec rehauts de pierres bleues qui a conservé tout son charme délicat malgré la transformation de la baie du sous-sol en porte de garage et le remplacement des garde-corps d'origine par de très sobres ferroneries modernes. La façade comme un extraordinaire tableau offert pour le seul plaisir des yeux à tous les passants. Architecte J. Renard - Créateur de la majolique Célestin Helman(1913) Le panneau en majolique dominant les trois fenêtres du second étage a été réalisé par Celestin Helman de Berchem-SainteAgathe, dont on reparlera un peu plus loin. Très beaux vitraux Art nouveau au-dessus de la porte d'entée En 1911, au 84 avenue Albert, Paul Vizzavona signe avec panache sa dernière réalisation Art nouveau.. 84 avenue Albert. Paul Vizzavona (1911) Modeste mais très belle maison de pierres blanches dominée par une large corniche soutenue par cinq doubles consoles aériennes . Superbes ferronneries en coup de fouet tant pour les garde-corps des balcons que pour la porte d'entrée qui allie verre américain blanc et métal. Toutes les fenêtres sont magnifiées par des encadrements taillés en coup de fouet directement dans la pierre. Daté de 1907, le 60 avenue Albert est bien dans l'esprit libre du temps. D'inspiration mauresque, la façade est Balcon du 60 avenue Albert particulièrement spectaculaire avec ses briques vernissées blanches et vertes et ses pierres bleues sculptées de symboles cabalistiques mystérieux. Un petit regret: les nouvelles boiserie des étages ne sont pas du tout en harmonie avec l'ensemble. mais ne gâchons pas notre plaisir... ...L'imposte au dessus de la porte d'entrée est tout aussi réjouissante avec son paon vitraillé enfermé dans une cage de briques émaillées et de pierres bleues Juste en face, au 89/91 avenue Albert, Arthur et Auguste Toisoul qui avaient déjà construit le n°219 de la même avenue édifient dans la première décennie du XXème 89-91 avenue Albert (A. et A. Toisoul) siècle ce gros immeuble où s'annonce déjà l'art déco des années '20 (notammant à travers les portes en fer forgé). Cependant les encadrements des fenêtres sculpté dans la pierre, et surtout, l'ancien numéro de cet édifice (57) ne laissent aucun doute sur l'esprit qui animait encore ces architectes. Conséquence de l'explosion démographique bruxelloise au début du XXème siècle, tout un quartier de logements sociaux fut créé rue Georges Rodenbach en bordure de l'avenue Albert. Aux 37-39 Henri Jacobs y ajouta l' École communale n°4 suivant les idées qu'il avait déjà mises en application dans plusieurs autres quartiers de la ville: souci constant d'ouvrir les jeunes esprits non seulement à la connaissance mais aussi au culte de la beauté(voir promenade n°5, 1ère partie et d'autres... à venir) L'ensemble des logements sociaux rue Rodenbach et, à l'avant plan, façade blanche, l'entrée de l'école construite par Henri Jacobs. En briques rouges la résidence du directeur de l'école Au n°37, donc, se trouve l'école elle-même: façade de pierre blanche appuyée sur un soubassement de pierre bleue. La porte à deux battants, ornée de belles ferronneries Art nouveau, est surmontée par un grand arc surbaissé portant les armoiries de la commune de Forest. Au premier étage, une large baie divisée par trois menaux de pierre blanche sculptés éclaire la salle cours. La façade se termine par un entablement dont la corniche supporte un élégant parapet Art nouveau composé de pierres ajourées et de fers forgés. Le hall d'entée décoré de superbes sgraffites donne accès à un grand préau lumineux distribuant les classes. Balcon du 39 rue Georges Rodenbach Henri Jacobs Au n°39, résidence du directeur, : balcon avec garde-corps en fer forgé en coup Art nouveau et sgraffites Art nouveau. Depuis 1990, cet ensemble scolaire est occupé par l'École en couleurs (pédagogie laïque Decroly). . Entrée de la cité sociale de la rue Marconi Léon Govaert (1902) En quittant cette école, remontez la rue Rodenbach puis prenez à droite la rue Vanden Corput et encore à droite la rue Marconi. Le même Henri Jacobs , Émile Hellemans (créateur de la première cité sociale construite à Bruxelles, dans la quartier des Marolles - promenade n°5, 1ère partie) et Léon Govaerts y ont construit en 1901-1902 un autre ensemble de logements sociaux dont l'élément le plus marquant est la façade du 32 rue Marconi. Léon Govaerts y crée pour l'occasion une entrée Art nouveau “expressionniste” sidérante par son audace . Poursuivez votre promenade jusqu'au début de l'Avenue Albert d'où vous aurez une vue superbe sur le parc de Forest. A gauche et à droite belle collection de maisons Art nouveau. Côté gauche, jetez un coup d'oeil en passant aux 127 (villa Rhéa), 121 et 119 de l'avenue Victor Besme et vous aboutirez au 103 avenue Besme. Alphonse Boelens y 103 avenue Victor Besme. Alphonse Boelens (1903) construit en 1903 une superbe villa Art nouveau entourée sur trois côtés d'un jardin japonisant. Cette oeuvre parfaitement maitrisée est située à un endroit privilégié: elle domine toute la vue sur le parc dessiné 30 ans plutôt par Victor Besme. Pour la petite histoire, il y a trois décennies cette maison échappa de justesse aux griffes d'un promoteur immobilier qui projetait de la remplacer par un bloc d'appartements. Elle est aujourd'hui classée et restaurée avec fidélité. Une fois de plus il s'agit de l'oeuvre d'un jeune architecte (Boelens a 26 ans) avide de modernisme. Baie du rez-de-chaussée éclairant de grandes salles de réception. Alphonse Boelens (1903) Les deux baies du sous-sol et du rez-de-chaussée forment un ensemble unique serti dans un encadrement de pierres bleues sculptées en coup de fouet. Les fers forgés et le grand chassis à petits bois achevant d'en souligner l'originalité. Au premier et au second étages les garde-corps Art nouveau sont en fer forgé ou en bois. A. Boelens a choisi de traiter toute la façade en pierres bleues et en briques vernissées blanche mais il ajoute des rehauts d'ocre en disséminant un peu partout des sgraffites floraux. La teinte des boiseries est d'origine. A remarquer aussi particulièrement la porte d'entrée avec sa double imposte et ses étonnants vitraux en harmonie avec les feronneries. L'intérieur de cette villa est pratiquement dans son état original avec un beau départ Art nouveau de la rampe d'escalier. Juste en face, au 5 avenue du Mont Kemmel, Arthur Nelissen, architecte d'origine hollandaise, se construit une L'étonnant balcon immaginé par Arthur Nelissen maison personnelle d'une audace qui la classe parmi les chefs d'oeuvre de l'Art nouveau bruxellois et même mondial (plans déposés en 1905). Sa façade asymétrique en briques vernissées blanches, vertes et grises est étroite (5 mètres seulement) mais elle est magnifiée par la compositionen lignes de fuite et en anneaux multiples de la grande baie circulaire du premier étage. Les fenêtres et la porte du rez-de-chaussée sont serties dans un encadrement de pierres bleues sculptées en courbes et gardées par de fins fers forgés à motifs géométriques abstraits qui se répètent dans les garde-corps des deux balcons supérieurs. Le décor original de cette maison et son organisation spatiale ont été grandemant conservés: cage d'escalier centrale avec verrière zénitale, fresque aux paons de la pièce de réception, mosaîques Art nouveau au sol etc. Deux chefs d'oeuvre de l'Art nouveau bruxellois. Côte à côte Au 6 avenue du Mont Kemmel, Célestin Helman, ingénieur et architecte, a probablement érigé lui-même sa propre demeure à côté de celle de Nelissen. Mais Helman utilise surtout la façade comme support promotionnel pour son atelier de la chaussée de Gand, Les Grès Helman, où il fabrique depuis 1897 vitraux, grès décoratifs, majoliques etc. . Parmi ses réalisations, la plus remarquable et la mieux conservée est incontestablement le décor maritime du restaurant Chez Vincent, rue des Dominicains (promenade n°5/1). On y voit encore le panneau annonçant les prix pratiqués en...1913! La verticalité de la façade est accentuée par l'oriel courant sur deux étages au-dessus de la porte et se prolongeant par la lucarne-pignon éclairant les combles. Helman décore l'ensemble de multiples panneaux déclinant de façon variées le même motif floral stylisé. Détail de la façade du 6 avenue du Mont Kemel. Le maître des majoliques y fait la promotion de se produits. Les fenêtres du rez-de-chaussée et des deux premiers étages ont conservés leurs vitraux néo-rennaissance signés par le maître-verrier T. Driessens. Beaux fers-forgés d'Art nouveau géométrique pour la porte d'entée et le balcon dominant l'oriel. Décor intérieur conservé (notamment les cheminées Art nouveau). Moyens de transport: place Albert : semi métro ligne 3, trams 55 et 90 Malgré nos recherches, il ne nous a pas toujours été possible de déterminer la date du décès des architectes ou des artistes ayant réalisé une oeuvre montrée dans cet article ou de contacter leurs ayants droit. Toute précision ou information sera immédiatement prise en compte. Sans autorisation, le ou les documents photographiques concernés seront immédiatement retirés. . Toutes les photos de ce blog sont de l'auteur
Le manoir de Mézédern, à Plougonven, en vente depuis 2015, a trouvé ses nouveaux propriétaires. L’agent immobilier Charles de Kermenguy, raconte la vente peu ordinaire de ce petit bijou patrimonial, conclue en plein confinement.
Normandie, France. • Site : www.catherine-reznitchenko.fr/
From about 1890 to the beginning of World War One, an international style of modern art known as Art Nouveau became fashionable throughout western Europe
Constructions de la fin du XIXe siècle pour la plupart, ces maisons bâties dans les allées circulaires de la Ville d'Hiver abritaient les riches estivants venus profiter des bienfaits de l'air iodé du bassin d'Arcachon.
Minutieusement restaurée, la villa Majorelle bâtie à Nancy en 1902 pour l’ébéniste et décorateur Louis Majorelle, célèbre les courbes, les savoir-faire, le génie du détail et un art de vivre où la nature enchante la vie.
La rue du docteur Legay unit la place Massenet à la rue Faidherbe. C'est une des rues les plus riches en maisons Art Déco et Art Nouveau de la Madeleine. En partant de la place Massenet on trouve d'abord deux magnifiques maisons Art Déco. La première est remarquable par son décor de fleurs en stuc et par son oriel en maçonnerie, d'une grande élégance. Mais au delà du décor typiquement Art Déco, la structure de la maison reste fidèle au modèle de la maison de maître et à l'influence de l'architecture flamande. La maison voisine s'affranchit davantage de ces influences. La pièce maîtresse en est le superbe oriel, très sobre avec son jeu de pilastres et son simple ornement en forme de masque grec. En face de ces deux maisons, on peut s'arrêter devant une villa Art Nouveau dont la partie la plus intéressante est une imposante et surprenante fenêtre d'escalier qui donne une grande originalité à la façade et qui semble inspirer de celui de la maison d'un maître verrier du bruxellois Ernest Delune. La maison d'Ernest Delune En face une villa construite par l'architecte Vicot est surtout intéressante par la frise en grès émaillée qui court juste en dessous du toit et par les bandeaux en mosaïque qui encadrent les fenêtres du second étage. Quelques pas après cette maison, une troisième villa de style Art Déco montre une façade très différente des deux autres. L'aspect générale n'est pas sans rappeler les œuvres de Mallet-Stevens que Pagnerre avait invité à Lille et qui est aussi, rappelons-le, l'architecte de la "Villa Cavrois" à Croix, un des sommets de l'Art Déco. En continuant sur le même côté on arrive devant la "Villa Les Fauvettes", qui est encore une belle création de Gabriel Pagnerre, de pur style Art Nouveau. On retrouve ici, une structure très proche de sa villa de la rue de Paris mais en moins austère. Un magnifique sgraffite situé au dessus de la porte, donne le nom de la villa. La villa voisine est une autre création très agréable même si elle apparaît comme nettement moins originale. Faisant face à ces deux maisons, on peut admirer le travail du bois de la loggia entourant la lucarne de toit d'une autre villa. Au passage, on pourra regarder la plaque de faïence de l'immeuble "Aux Bergeronnettes" du à l'architecte Berthelot.
It's photographs like this that stop me in my tracks when I'm browsing the internet, and I'm always saving them away in some folder that I never do anything with– until today! The time has come to unload my favourite art nouveau stunners on you. Let's start with this flower-shop in Brussels, designe
Gorohovets (Vladimir region). Shorin's House, beginning of XX century
What Is Art Nouveau Architecture? ✔ The Architects of Art Nouveau Buildings ✔ Examples of Art Nouveau Architecture ✔
Ainsi a t-on surnommé à Moscou, l'hôtel particulier construit pour Zinaïda Morozova par l'architecte Fiodor Ossipovich Schechtel entre 1893 et 1899, premier œuvre de cet architecte considéré comme le plus important de l'Art Nouveau en Russie, aussi important que Horta en Belgique ou Guimard en France, mais malheureusement peu connu hors des frontières de sa patrie. Fiodor Ossipovitch Schechtel est né en 1859 à St-Petersbourg dans une famille d'origine allemande. Du reste, jusqu'à 1914, il se fait appeler Franz Albert Schechtel. Après la ruine de la famille, celle-ci s'installe à Moscou. En 1875, il rentre aux Beaux-Arts de Moscou et en est renvoyé en 1878 pour manque d'assiduité. Pour survivre, il peint des icônes et fabrique des illustrations pour les journaux. Il devient l'assistant de l'architecte Aleksander Kaminsky (1829-1897). Kaminsky est un architecte éclectique qui utilise le style vieux-russe aussi bien que le néo-gothique ou le néo-renaissance. C'est par l'intermédiaire de Kaminsky, que Schechtel rencontre Pavel Tretiakov, industriel, mécène et le plus important collectionneur d'art de la Russie. Aleksander Kaminsky. Cathédrale du monastère Nicolo-Ugresh, Djerzinsky. Vers 1890. Aleksander Kaminsky. Hôtel particulier de Pavel Tretiakov, Moscou. Vers 1880. Photographie d'époque. Etat actuel de l'hôtel Tretiakov. Il rencontre Anton Tchekov pour des textes duquel il réalise des illustrations. Tchekov, satisfait de son travail, le présente à l'Intelligentsia moscovite. C'est l'industriel Savva Morozov qui lui commande un grand hôtel particulier pour son épouse Zenaïda en 1893. Comme Schechtel n'a pas de licence pour la construction, c'est officiellement Kaminsky qui s'occupe du bâtiment. La vie de Savva Morozov est pour le moins étonnante. Il est né à Moscou en 1862. Petit-fils de serf, il a fait fortune dans le tissage après des études à Moscou et Cambridge. Son usine compte 8000 ouvriers. Lors d'une soirée, il tombe amoureux fou de la femme de son neveu et force celui-ci à divorcer. C'est donc pour elle, et ses trois enfants qu'il fait construire un véritable palais dans Moscou. C'est un grand mécène, passionné de théâtre qui permettra la reconstruction du Nouveau Théâtre de Moscou (toujours par Schechtel) où on joue Tchekov sous la direction de Constantin Stanislavsky. Photographie de Savva Morozov vers 1900. Libéral en politique, c'est un ami de Maxime Gorki. Il est pour une libéralisation du régime tsariste et pour une constitution démocratique. Après la Révolution de 1905, il se prononce en faveur des revendications des ouvriers de son usine en grève. Sa mère, présidente du comité de direction, le renvoie. Morozov fait alors une dépression nerveuse et les médecins lui recommande de faire un voyage avec son épouse. Il se suicide à Nice au printemps 1905. C'est lors de l'inauguration de l'hôtel particulier, qu'on lui a donné le nom de Monstre de Moscou, du fait de l'accumulation des styles et des ornements dans les pièces de réception, avec des porcelaines, des bronzes et des dragons à foison. La façade est une libre réinterprétation du gothique perpendiculaire anglais, notamment au niveau de la grande baie de l'avant-corps. L'aspect de château médiéval est renforcé par les créneaux et les échauguettes qui surmonte le "donjon". Façade de l'hôtel Zenaïda Morozova. Le pavillon du gardien est presque un palais. Si l'aspect général est toujours gothique, il incline davantage vers un néo-tudor assez bien venu, illustré par l'utilisation de la voûte en anse de panier. Hôtel Zenaïda Morozova. Pavillon du gardien. Hôtel Zenaïda Morozova. Détails du pavillon du gardien. Somme toute, l'extérieur du bâtiment, même s'il peut surprendre sous les cieux de la Sainte Russie, reste d'un historicisme assez classique, dans la filiation d'un Viollet-le-Duc, par exemple. Dès le hall d'entrée on est frappé par la lourdeur de la décoration néogothique. Par comparaison, les châteaux de Louis II de Bavière semblent des modèles d'élégance. Hôtel Zenaïda Morozova. Le hall d'entrée. Hôtel Zenaïda Morozova. Détails du lustre de l'entrée. Le morceau de bravoure de la salle à manger est la cheminée monumentale, ornée de deux chevaliers, qui sont l'œuvre de Mikhail Vroubel. Plusieurs œuvres de Vroubel sont présentes dans la demeure. Mikhail Vroubel est l'artiste symboliste le plus représentatif en Russie. Il est né à Omsk en 1856. Il sort diplomé en droit de la faculté de St-Petersbourg en 1880. Dès l'année suivante il entre aux Beaux-Art de St-Petersbourg où il se fait remarquer par un style déjà très personnel. En 1884, il visite Venise et reste très frappé par les mosaïques byzantines tardives qu'il admire dans la Basilique St-Marc. La même année, il commence des fresques pour l'église St-Cyrille de Kiev. Mikhail Vroubel. Fresques de l'église St-Cyrille, Kiev. 1884-1885. En 1885, il commence une grande série d'illustrations du poème Le Démon de Mikhail Lermontov (1814-1841). Ce grand poète romantique, souvent comparé à Pouchkine puisqu'il est mort aussi en duel, est unanimement admiré en Russie et Le Démon a beaucoup inspiré les peintres. Vroubel a travaillé plus de 15 ans sur ce cycle. Photographie de Mikhail Vroubel vers 1900. En 1890, Vroubel s'installe à Moscou. La même année, son tableau, Le Démon assis, crée la polémique, certains critiques soutenant l'œuvre, d'autres criant à la monstruosité. Vroubel a trouvé son style fait d'une peinture éclatée en larges touches, inspirée de la mosaïque. Le Démon assis. Huile sur toile, 1890. C'est la période où l'artiste, utilise les techniques des arts décoratifs, céramiques, mosaïques, vitraux mais aussi la sculpture. Tête de Démon. Plâtre coloré, 1890. L'Assyrien. Grès émaillé. Dans le cadre de ses décorations en céramique, Vroubel utilise souvent des sujets tirés des légendes de la vieille Russie. Tel est le cas pour la légende de Sadko, le marchand musicien, sur plusieurs plats, mais aussi pour Mykula Selyaninovich, incarnation du peuple russe, dont il orne un devant de cheminée. Deux versions de Sadko. Céramique, 1900. Mikula Selyaninovich et la Volga. Céramique, 1899. La décennie 1890-1900 est la période la plus féconde de Mikhail Vroubel. Il produit de nombreuses toiles aux sujets symbolistes, mais aussi des natures mortes. Le Jugement de Paris. Huile sur toile, 1893. Roses et Orchidées. Huile sur toile, 1894. Matin. Huile sur toile, 1897. En 1896, Vroubel se marie avec la chanteuse d'opéra Nadezhda Zabela, dont il fera de nombreux portraits. Portrait de Nadezhda Zabela-Vroubel. Huile sur toile, 1898. Nadezhda Zabela-Vroubel dans le rôle de la Princesse-Cygne. Huile sur toile, 1900. C'est pendant ces années 1898-1902 que Vroubel produit ces meilleures œuvres. Démon Volant. Huile sur Toile, 1899. Pan. Huile sur toile, 1899. Lilas. Huile sur toile, 1900. A partir de 1902, Vroubel commence à donner des signes de maladies mentales. Il est de plus en plus obsédé par le Démon. Sa peinture devient de plus en plus cahotique et étrange comme dans le Démon terrassé ou dans La Perle, d'après un texte de Pouchkine. Démon terrassé. Huile sur toile, 1902. La Perle. Huile sur toile, 1904. Azrael. Huile sur toile, 1904. Outre des signes de démence, d'autres effets de la syphilis se font sentir, dont un début de cécité. Après la production de quelques portraits, dont un fascinant Autoportrait, qui par son côté halluciné, rappel Edvard Munch ou Léon Spilliaert. Devenu aveugle, il s'arrête de peindre en 1906 et meurt à Moscou en 1910. Portrait de Nadezhda Zabela-Vroubel. Huile sur toile, 1904. Autoportrait. Huile sur toile, 1905. Dans l'Hôtel Zinaïda Morozova, deux autres œuvres de Vroubel sont présentes. Le grand vitrail du hall représente St-Georges devant la Princesse de Trébizonde. La seconde pièce est un bronze qui orne la rampe d'escalier. Le bronze est titré Robert et les Nonnes. Il est tiré d'une pseudo-légende médiévale qui a pour sujet Robert le Diable. Ce Robert le Diable est le héros d'un opéra éponyme de Giacomo Meyerbeer (1831) qui, malgré son livret totalement débile, fut un incroyable succès et ouvrit la voie à des tombereaux d'opéras à sujets médiévaux. Au 3ème acte, Robert, qui est le fils de Satan et d'une mortelle, se retrouve dans la cour d'un cloître pavé des tombeaux des nonnes. Pendant la nuit, celles-ci quittent leurs sarcophages pour hanter Robert. Bref, un sujet dans la lignée du fantastico-médiéval anglais, bien fait pour attirer un artiste comme Vroubel. Le piédestal est décoré de 4 figures de diables traitées comme des gargouilles de cathédrale gothique. Si les pièces de réception, bien que fort chargées, présentent une certaine unité néo-gothique, il n'en va pas de même de l'étage. La grande galerie est traité dans un style néo-classique relativement sobre fait pour évoquer l'art russe du tout début du XIXème siècle. Avoisinant cette galerie, on retrouve une pièce meublée en style troubadour avec fausse armure porte-flambeau et cathèdre obligées. Le salon voisin est sans aucun doute le plus surprenant de tout le bâtiment. Meublé et décoré en néo-baroque abondamment doré et redoré, il est tendu de toiles dues au pinceau de Constantin Bogaevsky. Ce peintre est né à Théodosia en Crimée en 1872. Il fait ses études aux Beaux-Arts de St-Petersburg de 1891 à 1897. En 1898, il voyage en Italie et en France, où il découvre l'œuvre du peintre Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-1682), célèbre pour ses vues de ports imaginaires au soleil couchant. Le Lorrain. Port de mer avec la Villa Medicis. Huile sur toile, 1638. Le Lorrain. Port de mer au soleil couchant. Huile sur toile, 1639. Le Lorrain. Port de mer avec l'embarquement de la Reine de Saba. Huile sur toile, 1648. Le Lorrain et les paysages fantastiques du tout début du XVIIème siècle vont influencer toute l'œuvre de Bogaevsky jusqu'à la fin de sa vie. D'une façon très curieuse, on retrouve chez Bogaevsky, les architectures naturelles et les couleurs acides utilisées par un Paul Bril (1553-1626), par exemple. Paul Bril. Paysage. Huile sur cuivre, 1598. Paul Bril. Paysage. Huile sur cuivre. Date inconnue. Bogaevsky participe à une première exposition à Moscou en 1898 et acquiert tout de suite une certaine réputation pour ses paysages. A partir de 1900, le peintre travaille à Theodosia et devient célèbre grâce aux articles très élogieux que Maximilien Volodine (1877-1932), célèbre critique et théosophe, lui consacre. La tour du Consul à Sudak. Huile sur toile, 1903. Il fait partie du Monde de l'Art et de l'Union des Artistes Russes. Il participe à l'Exposition d'Art Russe organisée par Diaghilev en 1906, lors du Salon d'Automne à Paris. Paysage tropical. Huile sur toile, 1906. La forteresse de Gênes. Huile sur toile, 1907. La ville au bord du gouffre. Huile sur toile, 1908. Matin. Huile sur toile, 1910. En 1911, il effectue un nouveau voyage en Italie. Il découvre Andrea Mantegna (1431-1506), qui va le marquer profondément. La comparaison d'un panneau de Mantegna avec des tableaux de Bogaevsky est très parlante. Andrea Mantegna. Le Christ au Jardin des Oliviers. Tempera sur bois, vers 1460. Détail de la partie supérieure du panneau de Mantegna. Souvenirs de Mantegna. Huile sur toile, vers 1911. Montagnes de St-Georges. Huile sur toile, vers 1911. Bateau, soleil couchant. Huile sur toile, 1912. Les grands panneaux de Bogaevsky à l'hôtel Zenaïda Morozova, évoquent en même temps, le paysage du XVIIème siècle et les tapisseries en verdure de la même époque. On peut regretter les énormes cadres dorés qui les entourent et les écrasent. En 1912, il s'installe définitivement à Theodosia mais reste en contacte avec de nombreux artistes comme les poètes Maria Tsvetaeva et Ossip Mandelstam. Photographie de Constantin Bogaevsky dans sa vieillesse. Après la Révolution de 1917, il sombre dans l'obscurité. Dans les années 30, il tente un retour en proposant des paysages dans un style plus proche des canons du Réalisme socialiste, sans beaucoup de succès. Il meurt à Theodosia en 1943. Pour Fyodor Schechtel, la construction de ce bâtiment marque le début d'une longue et fructueuse carrière. Très rapidement, il va abandonner le à la manière de pour proposer sa propre vision de l'Art Nouveau. Ce sera le sujet d'autres articles.